Religieux de la Province des Pays-Bas. Formation aux Pays-Bas. Né le 7 décembre 1925 à Boxtel, Andreas-Antonius- Johannes Van Beekvelt est baptisé le jour même à l’église Saint-Pierre. Il fait ses études primaires à Dinther où sa famille vient habiter. En 1939, il entre à l’école apostolique Sainte-Thérèse de Boxtel pour toute la durée de ses études secondaires (1939- 1945). Au terme de sa scolarité, il prend l’habit à Boxtel le 26 septembre 1945, sous le nom de Frère Alexius. Le P. Aegidius Beckers, son maître des novices à Moergestel, puis à Halsteren où le noviciat est déplacé, le présente en août 1946 pour la cérémonie de la première profession: « Le Frère Alexius est un jeune religieux spontané et sensible, aimable et serviable, qui s’est appliqué docilement à sa formation religieuse ». Ce dernier prononce ses premiers vœux le 27 septembre 1946 à Halsteren. Il entreprend ensuite son parcours d’études philosophiques à Bergeyk (1946-1949)-. « Le Frère Alexius donne toujours une bonne impression. Il est très bien accepté de ses confrères à cause de son optimisme, de sa serviabilité et de son énergie contagieuse. C’est un excellent travailleur dans le domaine pratique, un bon organisateur qui sait entraîner les autres, mais il a peu d’attrait et de facilités pour les études ». Le 27 septembre 1949, il prononce ses vœux perpétuels à Bergeyk où se poursuit également le temps des études philosophiques (1949-1953). Il est ordonné prêtre le 22 mars 1953 par Mgr Vuccino, évêque assomptionniste de Corfou. A Boxtel, au service de la vie missionnaire. C’est à Boxtel que le Père Alexius va résider toute sa vie. Attaché à l’oeuvre de l’apostolat des Eglises d’Orient, il devient le bras droit du Père Frans Wijnhoven. Pendant des années, Page :151/151 il parcourt le pays pour garder le contact avec les zélatrices, monter et animer des expositions, assurer les liaisons nécessaires. Il accomplit aussi plusieurs voyages dans les pays d’Orient. Le 20 septembre 1969, il succède au Père Frans comme secrétaire-trésorier des Oeuvres d’Orient (1). Le Père Alexius s’emploie aussi à propager les idées missionnaires aux Pays-Bas: il est membre du Conseil missionnaire du diocèse de Bois-le-Duc à partir de 1967, puis du comité permanent de ce même Conseil missionnaire national à partir de 1971, puis du Comité permanent de ce dernier à partir de 1976. En décembre 1985, il demande à être relevé de ces diverses fonctions. Au mois de février suivant, le Père Alexius est admis à l’hôpital de Boxtel à la suite d’une crise cardiaque. Il y décède le 16 février 1986, à l’âge de 61 ans. Une veillée funèbre a lieu le 19 en l’église paroissiale de Gemonde dont il était prêtre-auxiliaire depuis 1963. Le lendemain, 20 février, y sont célébrées ses obsèques, avec la participation de nombreux représentant des Oeuvres d’Orient, venus de tout le pays. Le corps du P. Alexius est inhumé au cimetière de Boxtel, dans la concession des religieux. (1) Les CEuvres d’Orient, parfois aussi appelées Oeuvre des Ecoles d’Orient, ne manquent pas de résonances assomptionnistes. Sous ce nom, est né un mouvement associatif à Paris le 4 avril 1856, au lendemain de la guerre de Crimée. Pour venir en aide aux chrétiens d’Orient en faveur desquels le traité de Paris a proclamé et obtenu les droits de la liberté religieuse dans tous les Etats de l’Empire Ottoman. Augustin Cauchy, Charles Lenormant, le Maréchal Bosquet et l’abbé Charles Lavigerie conçoivent un programme d’aide apostolique, missionnaire, caritatif et scolaire (établissements scolaires et universitaires, hôpitaux, léproseries, asiles de vieillards, crèches, orphelinats … ). L’œuvre où militent aussi des responsables de Congrégations religieuses (Etienne, lazariste, P. de Ravignan jésuite, P. Pétetot oratorien) est approuvée en 1857 par le pape Pie IX. Avec la fondation de la Mission d’Orient, le P. d’Alzon qui s’est déjà intéressé au sort de syriens persécutés par les Druzes, est mis en liens avec un certain nombre de personnalités du Comité de l’Oeuvre des Ecoles d’Orient dont l’abbé marseillais Payan d’Augery. La correspondance du P. d’Alzon avec le P. Galabert fait état de demandes de subvention auprès de l’Oeuvre d’Orient quand il s’agit pour l’Assomption, A.A. et O.A., de mettre en place de petites unités scolaires et orphelinats, des hôpitaux et des dispensaires sociaux pour les populations bulgares et turques. La reprise de fondation d’œuvres caritatives et sociales par l’Assomption après la chute des régimes communistes dans l’Est européen (1989) a donné à cette sollicitation un caractère d’urgence tout à fait semblable. Au XIXème siècle, I’Oeuvre d’Orient avait une dimension prosélyte affichée dans la conception alors partagée d’une union des Eglises. Page :152/152
Bibliographies
Bibliographie et documentation Documents Assomption, Nécrologe (III) 1984-1986, p. 110-111. De Schakel, 1986.