Arnould Bressers – 1919-2005

Religieux de la Province Néerlandaise.

Arnould es né le 11 novembre à Liempde, en ce temps-là encore une commune indépendante. Après l’école primaire dans son village natal il part pour le petit séminaire des Assomptionnistes à Boxtel qui se trouve tout près. Après six ans d’études secondaires il part pour Taintignies en Belgique où il commence son noviciat le 25 septembre 1938. Il y fait ses premiers vœux le 26 septembre 1939. Ensuite il gagne Saint-Gérard où il fait une année de philosophie. Il fait sa deuxième année de philosophie et ses études théologiques à l’Augustinianum, le grand séminaire des Assomptionnistes à Bergeijk. Le 15 avril 1945 il y est ordonné prêtre.

Curé en France.

En novembre 1945 Arnould part pour la France où il passera presque toute sa vie de prêtre.

D’abord il est vicaire et professeur mais à partir de 1957 il est curé, doyen à Révigny et de &nbps;1971 à 2001 curé à Nançois. En même temps il est, pendant plusieurs années, supérieur des Assomptionnistes qui travaillent dans cette région. Les gens l’aiment beaucoup et le portent sur les bras. Arnould se sent uni avec eux et est prêt à aider tout le monde. La cure n’est pas une forteresse fermée mais est ouverte à tous ceux qui veulent lui parler. Il rencontre aussi les gens chez eux. Il vit dans le bon sens du mot comme un Dieu en France et est aidé pendant beaucoup d’années par Mme Maréchal, son soutien en tout, non seulement dans le ménage mais aussi dans le pastorat et la catéchèse. Son décès en 2002 lui cause beaucoup de peine.

La personne.

Arnould est un homme aimable. Il aime à rencontrer ses confrères, il aime avoir des gens autour de lui et il cherche des contacts. C’est une personne sociable qui a besoin de débiter son histoire et qui veut raconter ce qui l’occupe. Son essoufflement l’empêche de voyager : c’est pourquoi il se détend chez ses amis aux environs du Parkweg ou dans sa famille à Liempde.

La relation avec son village natal Liempde et sa famille.

La relation avec sa famille est solide. Beaucoup de ses neveux et nièces le visitent en France et il visite regulièremnt son lieu de naissance. Il établit des relations entre Liempde et sa paroisse en France. La fanfare Concordia se rend plusieurs fois à Révigny et à Nançois-sur- Ornain pour rehausser l’éclat d’un événement solennel ou d’une vente de charité qui doit remplir de nouveau la caisse paroissiale. Il fait appel à l’école de peinture de Boxtel pour restaurer les petites églises délabrées de la région. Un groupe venant de Zoetermeer restaure la cure. Il a beaucoup d’amis, aussi parmi la fondation « Familles Néerlandaises-Prêtres en France.

De retour aux Pays-Bas.

Le 15 juin, agé de 81 ans, il revient aux Pays-Bas et devient membre de la communauté du Parkweg. Au début il est déçu : la transition d’une vie active en France à une vie de repos dans un pays lui devenu étranger est une désillusion. Mais avec son caractère gai il ne reste pas dans sa chambre. Il prend contact avec ses gens. Il devient membre d’un club de jeu de boules et joue au bridge avec de nouveaux amis. Pasteur dan l’âme il joint un groupe qui assiste les gens en deuil. Il connaît encore quelques bonnes années durant lesquelles il a la possibilité de donner de l’assistance spirituelle aux fidèles et aux douteurs parmi les joueurs de bloules et les joueurs au bridge. Mais sa santé laisse à désirer. En France il a souffert d’un cancer et les docteurs lui ont enlevé un poumon.Souvent il a la poitrine oppressée.En mars il souffre d’un zona et il se sent tellement oppressé qu’il doit être hospitalisé. Dans l’hôpital à Bois-le-Duc les rôles sont conversés et un « amour de femme » malade comme lui, le console et partage ses questions et ses craintes. Il se rend compte que la Bonne Nouvelle qu’il a prêchée pendant toute sa vie vaut aussi pour lui. « Maintenant avec un pied dans la tombe je comprends mieux quelle est la signification de la Bonne Nouvelle pour moi-même.

Pas de jubilé mais la fin.

Il se sent au plus mal et demande qu’on lui administre le sacrement des malades. Avait-il un pressentiment de la mort ? Après l’accident fatal de sa sœur Sr. Bertha et le décès quelques jours après de son frère Fr. Vincentius, il dit : « maintenant c’est mon tour ». Il se demande si sa sœur défunte n’est pas en train de manipuler St. Pierre pour qu’on le cherche. Il craint que « là-haut, au ciel » on ne lui permette pas de fêter le 16 avril ses soixante ans de sacerdoce. Les préparations pour une célébration solennelle de l’ Eucharistie dans l’église paroissiale de Liempde et une réunion dans une atmosphère familiale dans « Het Hof van Liempde » sont en pleine activité. La société philharmonique « de Liempdse Hofkapel » avait promis de honorer la célébration Eucharistique de sa présence. Déjà les invitations pour la fête ont été expédiées. Au moment qu’il se sent mieux, que le zona a disparu et qu’il a bon espoir de se remettre il meurt subitement faute d’oxygène au matin du 28 mars 2005, le lundi de Pâques. Après des obsèques solennelles il a été enterré le 31 mars 2005 au cimetière conventuel du château Stapelen.


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Bibliographies