Le Père Claude Musniertc « Le Père Claude Musnier »
(1914-2001) – France
Claude est né le 16 mai 1914, dans la région parisienne à Longjumeau (Essonne), non loin de notre scolasticat de Lormoy. Il fera de solides études au collège des Maristes de Senlis (Oise). Il s’oriente vers le Droit et obtient, à Paris (1936) une licence de Droit et suit les cours de Sciences Politiques. Il accomplira son service militaire durant la “drôle de guerre” (1939-1940). Mais, au plus profond de son cœur, il entend l’appel du Seigneur et se rend à Pont-l’Abbé-d’Arnoult (Charente-Maritime) pour accomplir son noviciat de 1946 à 1947.
Le 17 février 1947, il prononce ses premiers vœux et rejoint Layrac (Lot-et-Garonne) aussitôt pour une année de philosophie (il obtient, puisque bardé de diplômes, une année de dispense) et poursuit à Layrac encore, ses études de théologie jusqu’en 1950, couronnées par un diplôme obtenu à la Faculté catholique de Toulouse, 1950-1951.
La profession perpétuelle, le 11 février 1950 à Layrac et le sacerdoce le 29 juin 1950 à Lormoy.
Tout en étudiant la théologie à Toulouse, en 1950, le Père Claude sera nommé à Sainte-Barbe de Toulouse, comme professeur d’anglais.
Mais en 1951, grand bouleversement dans la vie du Père Claude : on le nomme à la “Documentation Catholique”, comme rédacteur. Il accomplira cette charge jusqu’en 1979, et deviendra d’ailleurs rédacteur en chef en 1968… ce qui veut dire 28 ans au service de Bayard-Presse, et sans bruit !
En 1979, c’est la retraite et le Père Claude se sent une âme d’apôtre, ayant, durant son séjour à la Bayard, profité de ses dimanches pour faire de la pastorale du côté de Dourdan (Essonne) où habitait un de ses frères, et sa “2 chevaux” était connue dans la région !
Il demande, et obtient, une paroisse, dans le milieu rural, à Orbigny (Indre-et-Loire). Là, il se sent à l’aise, proche de son peuple, vrai “curé de campagne”, ce qu’il aurait souhaité être toute sa vie. Rattaché à la communauté de François 1er, il restera dans “sa” paroisse durant 18 ans ! Pas beaucoup de bruit, mais beaucoup de chaleur humaine, si bien que pour son départ, en 1998, les éloges ne manqueront pas !
“Ses paroissiens étaient très fiers de leur curé. Ils avaient pris l’habitude de le rencontrer faisant sa marche tous les jours sur les routes de campagne, parlant avec tout le monde, enfants et parents, étant reçu dans toutes les maisons”. (Nouvelle République, 22 décembre 1998).
“Il est arrivé à Orbigny (canton de Montrésor) sans l’illusion de remplir les églises de la paroisse, mais avec le désir d’apporter sa modeste contribution à la vie de cette campagne qu’il aimait fortement… il savait parler sans prétention, de l’accueil, de la tolérance, du respect de l’autre, du seul amour qui rend la vie plus humaine”. (Bulletin diocésain).
Mais l’âge arrive, avec ses maladies et ses infirmités… le 15 décembre 1998, à l’âge de 84 ans… il faut songer à la maison de repos… ce ne fut pas chose facile de le convaincre !
Il arrive alors à Layrac (Lot-et-Garonne) et vit la vie de cette communauté avec beaucoup de difficultés dues à ses nombreuses infirmités.
Le 24 décembre 2001, il s’éteindra à Layrac, entouré de ses frères et c’est dans la paix et la sérénité qu’il rejoindra, le 28 décembre, la concession assomptionniste au cimetière de Layrac.