Religieux de la Province des Pays-Bas. Enfance et jeunesse. Frederik-Joseph, dit Friedel, Pauwels est né, le 4 janvier 1921, à Gendt au diocèse d’Utrecht, village situé sur le cours d’une rivière. Presque de naissance, il aime la nature et le paysage, l’eau et la navigation. Comme adolescent, il étudie au petit séminaire de Boxtel (1934-1941). C’est un jeune robuste qui a du ‘coffre’ dans une carapace noueuse. Il est gardien de but dans l’équipe de football et l’on dit de lui que comme une panthère mâle, il arrête presque tous les tirs. Il prend l’habit, sous le nom de Frère Floribert, le 21 septembre 1941 à Boxtel, guerre oblige. Il peut se rendre ensuite au noviciat de Moergestel où il prononce ses premiers vœux, le 22 septembre 1942. Il poursuit ses études de philosophie (1942-1945) et de théologie (1945- 1949) à Bergeyk, donnant l’impression de subir les cours plutôt que de les suivre, car il rêve déjà des Pygmées d’Afrique. Le P. Wiro Van Den Dungen l’apprécie: « Le Frère Floribert est d’une intelligence moyenne, mais avec beaucoup de bon sens, travaillant avec régularité et tenant assez fermement à ses idées. C’est un religieux nerveux, mais en apparence calme et tranquille, affectant une certaine forme d’indifférence. C’est un Frère énergique et très dévoué, bon de cœur, sous des dehors un peu rudes. Il manifeste un désir ardent d’aller travailler dans les missions comme il aime le rappeler dans la prière ». Il est ordonné prêtre le 2 octobre 1949. Ses confrères d’ordination s’éparpillent aux Pays-Bas, à l’étranger à l’Est comme à l’Ouest. Lui est le seul à convaincre ses supérieurs que c’est l’Afrique qui l’appelle. Au Congo. En 1950, ü part comme missionnaire au Congo où il travaille à différents postes de mission dans le diocèse de Béni jusqu’en 1964. A.A On lui connaît les résidences de Mangurejipa, Bunyuka, Mbingi, Bunyuka, Lubango, Buisegha, Mavoya. C’est la période où le Congo devient indépendant sous le nom de Zaïre. Cette transformation va de pair avec de redoutables révoltes. Il éprouve des difficultés de santé et en 1964 il décide de retourner définitivement aux Pays-Bas. Aux Pays-Bas. En 1965, le P. Floribert qui redevient familièrement le P. Friedel, est nommé vicaire dans la paroisse de Saint-Pierre à Boxtel. Ses prédications et ses relations font de lui un pasteur aimé et apprécié. En 1970 il quitte son poste de vicaire pour pouvoir se consacrer plus intensément à la jeunesse et à l’enseignement religieux. En 1976, il déménage à Zevenaar où il devient professeur de religion au collège technique ‘Liemers’. U remplit cette fonction jusqu’en 1989. Cette année-là, il devient aumônier dans la maison de soins ‘De Pelegrom’. L’aumônier devient lui-même patient au moment où il est atteint d’une maladie incurable. Dernières années. Le P. Friedel sait qu’il n’en a plus pour longtemps. On lui a déjà parlé de sa maladie et il accepte son sort avec une grande résignation. Le mois de septembre 1996 lui est favorable. Il s’habille, assiste à la messe, apprécie la belle chorale et aime boire un bon verre de vin, de sorte que l’annonce de son décès subit fait l’effet d’un coup inattendu. Le 15 octobre 1996, il est transporté à l’hôpital régional de Zevenaar où il meurt le lendemain, 16 octobre. Ses obsèques sont célébrées dans la chapelle de la maison ‘De Pelegrom’. Il est ensuite inhumé au cimetière de Zevenaar. Qu’il y repose en paix!
Bibliographies
Bibliographie et documentation: Documents Assomption, Nécrologe (VII) 1996-1997, p. 45-46. De Schakel, januari 1997, n° 1, p. 44-49. Notices Biographiques