Franciscus(Sikke) Helder – 1921-2000

Le Frère Franciscus (Sikke) Heldertc « Le Frère Franciscus (Sikke)Helder » (1921-2000) – Belgique-Nord


Une enfance difficile
Franciscus Joseph Helder est né à Harkema-Opeinde en Frise (Pays-Bas), le 15 janvier 1921. Cette région de l’extrême-Nord des Pays-Bas ne lui plaisait pas. Orphelin depuis son jeune âge – il est le fils de Jelle (Gilles) et de Mme, née Anna Kooistra-, le jeune Sikke n’a jamais connu la chaleur d’un foyer familial, au contraire son enfance a été dure et rude. D’origine calviniste, il craignait aussi la malédiction d’un Dieu représenté comme tout-puissant et sévère. Jeune homme, il s’enfuit de sa région natale et se présente, en descendant dans le sud, à divers paysans comme ouvrier agricole, demandant en échange de son travail abri et nourriture.
Il apprend ainsi comme domestique de ferme à soigner le bétail et à cultiver la terre. Après plusieurs années d’errance, il trouve enfin refuge chez un gros fermier belge qui lui procure un peu de la chaleur dans un foyer catholique, les Brants-Vanlinden à Oude-Brock – Stabrock (province d’Anvers). Il est baptisé dans la religion catholique le 13 mai 1951. Cette ferme se trouve non loin de la communauté assomptionniste de Putte-Kapelle, lieu que Sikke apprend à fréquenter régulièrement parce qu’il est chargé d’y apporter le lait et autres produits agricoles. C’est ainsi qu’il prend contact avec la réalité de la vie religieuse communautaire et que, petit à petit, il s’éveille à l’idée d’une vocation religieuse. Il fait sa demande pour entrer au noviciat assomptionniste comme religieux frère. Le P. Johannes Bergmans Borghoms lui donne l’habit le 19 mars 1954 à Putte Kapellen.
Une vie de service à l’Assomption
A l’issue de son année de noviciat à Taintegnies, le Frère Sikke prononce ses premiers vœux le 20 mars 1955. Le P. Charles Bier, le maître des novices, note ces quelques informations: “Le Frère Franciscus est orphelin. Il a quatre sœurs dont l’avenir est assuré. Ses études primaires se sont déroulées dans son village natal. C’est un homme sérieux et réfléchi, de bonne volonté, agissant avec conscience, appliqué au bien, distingué, poli et propre, d’une piété profonde et montrant la préoccupation de s’instruire toujours davantage dans l’approfondissement de ses obligations de religieux. Il aime la congrégation et son esprit”.
Dès lors la vie du Frère est tracée. Il est d’abord nommé jardinier à Zepperen et il travaille à la ferme. Il prononce ses vœux perpétuels à Louvain, le 20 mars 1958. Plus tard, on fait appel à lui pour aller quêter de porte en porte afin de contribuer aux nécessités financières du scolasticat de Leuven. En 1965, il est nommé au collège de Kapelle-op-den-Bos comme aide-secrétaire. Tout en étant chargé de la porterie, il s’occupe de la photocopie. C’est encore l’époque où la reproduction se fait à l’aide de stencils, mais il apprend aussi à se servir de photocopieuses plus performantes. Pendant plus de vingt-cinq ans, il est affecté à ce service.
Homme silencieux, le Frère Sikke était réservé, mais pendant le temps des récréations il aimait prendre contact avec les professeurs et jouer aux cartes avec eux. Volontiers plein d’humour, il savait relever les choses et les situations avec finesse, mais n’évoquait que rarement sa triste enfance. Fidèle à accomplir les travaux qui lui étaient demandés, il ne se liait guère et rendait visite le dimanche après midi à quelques familles. Tant que sa santé le lui permit, il était assidu aux offices liturgiques. Diabétique, il a beaucoup souffert les dernières années de sa vie de ce handicap et d’une maladie de cœur. Usé par une vie laborieuse, il avait souhaité atteindre les 80 ans, mais ce souhait ne lui fut pas accordé.
Quinze jours avant son 80ème anniversaire, il a accompli son passage vers le Père. Le Frère Sikke est décédé à la clinique de Bonheiden (Malines), le 6 janvier 2001. Ses obsèques ont été célébrées dans la chapelle du collège de Kapelle, le samedi 13 janvier. Son corps repose au cimetière de Kapelle-op-den-Bos.

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Une enfance difficile
Franciscus Joseph Helder est né à Harkema-Opeinde en Frise (Pays-Bas), le 15 janvier 1921. Cette région de l’extrême-Nord des Pays-Bas ne lui plaisait pas. Orphelin depuis son jeune âge – il est le fils de Jelle (Gilles) et de Mme, née Anna Kooistra-, le jeune Sikke n’a jamais connu la chaleur d’un foyer familial, au contraire son enfance a été dure et rude. D’origine calviniste, il craignait aussi la malédiction d’un Dieu représenté comme tout-puissant et sévère. Jeune homme, il s’enfuit de sa région natale et se présente, en descendant dans le sud, à divers paysans comme ouvrier agricole, demandant en échange de son travail abri et nourriture.
Il apprend ainsi comme domestique de ferme à soigner le bétail et à cultiver la terre. Après plusieurs années d’errance, il trouve enfin refuge chez un gros fermier belge qui lui procure un peu de la chaleur dans un foyer catholique, les Brants-Vanlinden à Oude-Brock – Stabrock (province d’Anvers). Il est baptisé dans la religion catholique le 13 mai 1951. Cette ferme se trouve non loin de la communauté assomptionniste de Putte-Kapelle, lieu que Sikke apprend à fréquenter régulièrement parce qu’il est chargé d’y apporter le lait et autres produits agricoles. C’est ainsi qu’il prend contact avec la réalité de la vie religieuse communautaire et que, petit à petit, il s’éveille à l’idée d’une vocation religieuse. Il fait sa demande pour entrer au noviciat assomptionniste comme religieux frère. Le P. Johannes Bergmans Borghoms lui donne l’habit le 19 mars 1954 à Putte Kapellen.
Une vie de service à l’Assomption
A l’issue de son année de noviciat à Taintegnies, le Frère Sikke prononce ses premiers vœux le 20 mars 1955. Le P. Charles Bier, le maître des novices, note ces quelques informations: “Le Frère Franciscus est orphelin. Il a quatre sœurs dont l’avenir est assuré. Ses études primaires se sont déroulées dans son village natal. C’est un homme sérieux et réfléchi, de bonne volonté, agissant avec conscience, appliqué au bien, distingué, poli et propre, d’une piété profonde et montrant la préoccupation de s’instruire toujours davantage dans l’approfondissement de ses obligations de religieux. Il aime la congrégation et son esprit”.
Dès lors la vie du Frère est tracée. Il est d’abord nommé jardinier à Zepperen et il travaille à la ferme. Il prononce ses vœux perpétuels à Louvain, le 20 mars 1958. Plus tard, on fait appel à lui pour aller quêter de porte en porte afin de contribuer aux nécessités financières du scolasticat de Leuven. En 1965, il est nommé au collège de Kapelle-op-den-Bos comme aide-secrétaire. Tout en étant chargé de la porterie, il s’occupe de la photocopie. C’est encore l’époque où la reproduction se fait à l’aide de stencils, mais il apprend aussi à se servir de photocopieuses plus performantes. Pendant plus de vingt-cinq ans, il est affecté à ce service.
Homme silencieux, le Frère Sikke était réservé, mais pendant le temps des récréations il aimait prendre contact avec les professeurs et jouer aux cartes avec eux. Volontiers plein d’humour, il savait relever les choses et les situations avec finesse, mais n’évoquait que rarement sa triste enfance. Fidèle à accomplir les travaux qui lui étaient demandés, il ne se liait guère et rendait visite le dimanche après midi à quelques familles. Tant que sa santé le lui permit, il était assidu aux offices liturgiques. Diabétique, il a beaucoup souffert les dernières années de sa vie de ce handicap et d’une maladie de cœur. Usé par une vie laborieuse, il avait souhaité atteindre les 80 ans, mais ce souhait ne lui fut pas accordé.
Quinze jours avant son 80ème anniversaire, il a accompli son passage vers le Père. Le Frère Sikke est décédé à la clinique de Bonheiden (Malines), le 6 janvier 2001. Ses obsèques ont été célébrées dans la chapelle du collège de Kapelle, le samedi 13 janvier. Son corps repose au cimetière de Kapelle-op-den-Bos.

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Une enfance difficile
Franciscus Joseph Helder est né à Harkema-Opeinde en Frise (Pays-Bas), le 15 janvier 1921. Cette région de l’extrême-Nord des Pays-Bas ne lui plaisait pas. Orphelin depuis son jeune âge – il est le fils de Jelle (Gilles) et de Mme, née Anna Kooistra-, le jeune Sikke n’a jamais connu la chaleur d’un foyer familial, au contraire son enfance a été dure et rude. D’origine calviniste, il craignait aussi la malédiction d’un Dieu représenté comme tout-puissant et sévère. Jeune homme, il s’enfuit de sa région natale et se présente, en descendant dans le sud, à divers paysans comme ouvrier agricole, demandant en échange de son travail abri et nourriture.
Il apprend ainsi comme domestique de ferme à soigner le bétail et à cultiver la terre. Après plusieurs années d’errance, il trouve enfin refuge chez un gros fermier belge qui lui procure un peu de la chaleur dans un foyer catholique, les Brants-Vanlinden à Oude-Brock – Stabrock (province d’Anvers). Il est baptisé dans la religion catholique le 13 mai 1951. Cette ferme se trouve non loin de la communauté assomptionniste de Putte-Kapelle, lieu que Sikke apprend à fréquenter régulièrement parce qu’il est chargé d’y apporter le lait et autres produits agricoles. C’est ainsi qu’il prend contact avec la réalité de la vie religieuse communautaire et que, petit à petit, il s’éveille à l’idée d’une vocation religieuse. Il fait sa demande pour entrer au noviciat assomptionniste comme religieux frère. Le P. Johannes Bergmans Borghoms lui donne l’habit le 19 mars 1954 à Putte Kapellen.
Une vie de service à l’Assomption
A l’issue de son année de noviciat à Taintegnies, le Frère Sikke prononce ses premiers vœux le 20 mars 1955. Le P. Charles Bier, le maître des novices, note ces quelques informations: “Le Frère Franciscus est orphelin. Il a quatre sœurs dont l’avenir est assuré. Ses études primaires se sont déroulées dans son village natal. C’est un homme sérieux et réfléchi, de bonne volonté, agissant avec conscience, appliqué au bien, distingué, poli et propre, d’une piété profonde et montrant la préoccupation de s’instruire toujours davantage dans l’approfondissement de ses obligations de religieux. Il aime la congrégation et son esprit”.
Dès lors la vie du Frère est tracée. Il est d’abord nommé jardinier à Zepperen et il travaille à la ferme. Il prononce ses vœux perpétuels à Louvain, le 20 mars 1958. Plus tard, on fait appel à lui pour aller quêter de porte en porte afin de contribuer aux nécessités financières du scolasticat de Leuven. En 1965, il est nommé au collège de Kapelle-op-den-Bos comme aide-secrétaire. Tout en étant chargé de la porterie, il s’occupe de la photocopie. C’est encore l’époque où la reproduction se fait à l’aide de stencils, mais il apprend aussi à se servir de photocopieuses plus performantes. Pendant plus de vingt-cinq ans, il est affecté à ce service.
Homme silencieux, le Frère Sikke était réservé, mais pendant le temps des récréations il aimait prendre contact avec les professeurs et jouer aux cartes avec eux. Volontiers plein d’humour, il savait relever les choses et les situations avec finesse, mais n’évoquait que rarement sa triste enfance. Fidèle à accomplir les travaux qui lui étaient demandés, il ne se liait guère et rendait visite le dimanche après midi à quelques familles. Tant que sa santé le lui permit, il était assidu aux offices liturgiques. Diabétique, il a beaucoup souffert les dernières années de sa vie de ce handicap et d’une maladie de cœur. Usé par une vie laborieuse, il avait souhaité atteindre les 80 ans, mais ce souhait ne lui fut pas accordé.
Quinze jours avant son 80ème anniversaire, il a accompli son passage vers le Père. Le Frère Sikke est décédé à la clinique de Bonheiden (Malines), le 6 janvier 2001. Ses obsèques ont été célébrées dans la chapelle du collège de Kapelle, le samedi 13 janvier. Son corps repose au cimetière de Kapelle-op-den-Bos.

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Bibliographies