Gondulf (Josef-H.) SIMON – 1925-1971

Taintegnies, 1947.
« Bien que je sois encore novice, je prends la liberté de vous écrire.
Maintenant, je suis à la fin de mon temps de vie au noviciat. Je vous
demande humblement de m’admettre à la profession afin que je puisse me
donner tout entier à l’Assomption et accomplir ainsi mon grand désir de
devenir un vrai fils du P. d’Alzon. Veuillez agréer ma reconnaissance et
les respectueuses et très humbles sentiments d’affection filiale ».

Votre serviteur ».

Frère Gondulf Simon. Professions religieuses du Frère Gondulf:

– lère profession. 30 septembre
1947 à Taintegnies,
– 2ème profession: 24 septembre 1948 à Saint- Gérard,
– 3ème. 22 septembre 1949, à
Saint-Gérard,
– 4ème profession: 29 septembre 1950 à Saint- Gérard,
– 5ème ‘profession: ?
– 6ème profession: 25
septembre 1952 à Bergeijk,
– 7ème profession: 21
septembre 1953 à Stabroek,
– 8ème profession: 29
septembre 1954 à Zepperen.

Notices Biographiques A.A

Religieux de la Province de Belgique-Nord. Résumé biographique. Jozef-Hiladus Simon est né à Buggenhout, en Flandre-Orientale, en Belgique, le 17 octobre 1925. Après ses études primaires dans son village natal, il est scolarisé à St-Niklaas dans une section préparatoire d’école normale (1939). Il se présente à l’alumnat de Zepperen où il étudie de 1940 à 1943, puis achève ses humanités à Kapelle-op-den-Bos, de 1943 à 1946. Il prend l’habit le 29 septembre 1946 au noviciat de Taintegnies, sous le nom de Frère Gondulf et la conduite du P. Stéphane Lowet qui le présente pour la première profession, le 30 septembre 1947« Le Frère Gondulf est un religieux physiquement solide, d’une piété profonde. Il est porté à exprimer des idées personnelles. Cependant nous tenons à souligner l’évolution heureuse de son année de noviciat, commencée de façon assez terne. J’ai dû le démettre de sa fonction de sacristain. Il aime les mouvements de jeunesse ». Après sa profession, le Frère Gondulf se rend à Saint-Gérard pour trois années d’étude de la philosophie (1947- 1950). Il accomplit son parcours théologique dans les scolasticats de Hal, de Bergeijk et de Stabroek, de 1950 à 1954, avec une interruption de 18 mois pour le service militaire. Ce niest que le 25 novembre 1954 qu’il prononce ses vœux perpétuels à Zepperen. Il est ordonné prêtre dans la chapelle de l’alumnat Saint-Louis de Zepperen, le dimanche 20 mars 1955, par Mgr Guglielmus-Maria Van Zuylen, coadjuteur de l’évêque de Liège. C’est là qu’il passe quasiment toute sa vie sacerdotale, en qualité de professeur et de recruteur, tout en donnant des cours de religion à l’Athénée royal de Saint-Trond. Il meurt à Saint-Trond le 30 avril 1971, à l’âge de 46 ans (1). Une cérémonie religieuse à son intention est célébrée le 5 mai 1971 dans l’église paroissiale de Zepperen. Religieux d’une piété et d’un dévouement constants, il fait preuve de son attachement à sa famille religieuse toutes les années passées A.A au recrutement en faveur de l’Institut Saint-Louis de Zepperen. Le Père Gondulf est inhumé à Buggenhout, son village natal. Une Eucharistie rassemble sa parenté, ses amis, les religieux, dans l’église paroissiale Saint-Nicolas de Buggenhout, le 8 mai. Regard sur la commauté et l’apostolat à Zepperen, 1970. Nous extrayons ces quelques remarques d’une visite canonique du P. Léander De Leeuw à la communauté de Zepperen en novembre-décembre 1970: « La communauté fait sur les étrangers de passage une impression positive. Et, ce qui est plus important, c’est que vous estimez vous-mêmes vos relations mutuelles positives. Ici règnent la cordialité, l’hospitalité, la serviabilité. Il est nécessaire en effet que régulièrement l’on se demande si dans la mise en avant de ses réalisations et de ses conceptions propres, l’on reste suffisamment délicat avec les autres. D’une façon critique, nous devons être de notre temps. Les changements peuvent faire mal tant à celui qui les lance qu’à celui qui doit s’y rallier. Un peu plus d’explication et de dialogue peuvent neutraliser les moments difficiles, devenir féconds à plus longue échéance. On fait du travail sérieux à l’école et à l’internant. Les religieux ici ont accepté de bon cœur J’an dernier d’habiter dans des conditions moins confortables, alors que l’extension de l’école l’exigeait. L’école est lancée vers une nouvelle destinée. De-ci, de-là, on sent un certain malaise ou une crainte que par suite de J’extension de l’école , la vie entre les religieux ne devienne trop impersonnelle. je suis heureux que cette crainte existe. Cela vous permet de vous pencher à temps sur ce problème. Et j’ose espérer que cette crainte restera sans fondement, parce que vous trouverez les solutions convenables. Il n’en reste pas moins qu’il est important de se faire une idée juste de cette réalité. Que tout, demain, ne se présentera plus dans une atmosphère aisée, familiale et intime ne signifie pas que l’impersonnel aura le dessus! L’école et son organisation posent des exigences. Même un travail qui donne moins de satisfaction, je veux dire où l’on sent moins l’encouragement du résultat, n’est pas impersonnel pour autant. A partir de la situation telle queue est, une école et un internat en évolution, il faut continuer à se demander comment servir du mieux que l’on peut, donner consistance à notre présence chrétienne. Cette présence n’est pas liée à une seule forme. Des situations nouvelles postulent des formes nouvelles de présence avec des expressions nouvelles. Il est de bon augure que dans ses activités la communauté rayonne à l’extérieur. Le Centre culturel joue ici un rôle important, comme du reste votre disponibilité pour lancer des initiatives au plan pastoral, je parle des célébrations pénitentielles par exemple, et je vous engage à vous lancer dans l’apostolat des paroisses environnantes. Gardez votre sympathie pour les isolés. Ne vous contentez pas d’être pour eux un centre d’accueil, mais créez avec eux la conviction qu’ils sont bien des vôtres et rendez-leur visite chez eux». (1) Il semble, d’après des souvenirs de contemporains, que le P. Gondulf Simon soit décédé de mort subite, au cours d’un match de football.

Bibliographies

Bibliographie et documentation: B.O.A. mars 1972, p. 185. Circulaire du P. Frans Houbey annonçant le décès du P. Jozef -Gandulf Simon, Woluwe, 6 mai 1971. Lettre du Frère Gondulf Simon au P. Gervais Quenard, Taintegnies, 14 août 1947. Note du P. Léander De Leuuw à la communauté de Zepperen, novembre-décembre 1970. Notices Biographiques