Il est décédé à Plovdiv (Bulgarie) le 29 avril 2004, à l’âge de 84 ans.
Après avoir étudié à l’alumnat de Yambol et au collège St Augustin de Plovdiv, Goradz finit ses études secondaires en France, à Miribel.
Sa formation assomptionniste se déroule à Nozeroy, Layrac, Lormoy où il fut ordonné prêtre en 1944. Il continue encore deux ans d’études à l’Institut Catholique de Paris avant de rejoindre la Bulgarie où les communistes ont pris le pouvoir. Dès lors sa vie sera marquée par l’insécurité et les persécutions auxquelles il résiste avec une détermination impressionnante.
En 1952, il est parmi la trentaine de prêtres et religieux catholiques accusés d’espionnage et de conspiration contre la République de Bulgarie. Il échappe à la mort à laquelle sont condamnés trois de ses condisciples assomptionnistes mais il purge 6 années de prison.
Il a raconté oralement sa vie en prison, les interrogatoires, les tortures, la malnutrition… ; ses propos ont été retranscrits. Libéré en 1958, il pourra exercer son ministère sous contrôle et non sans tracasseries, résidant, par exemple, de nombreuses années dans le sous-sol obscur de l’église de l’Ascension à Plovdiv.
En 1993, il est l’un des fondateurs de la nouvelle communauté où il initie ses Frères au rite oriental. Goradz fut un modèle de fidélité à lui-même, à l’Église et à l’Assomption. Les 4 évêques catholiques du pays, de nombreux prêtres, religieux, religieuses et laïcs ont participé à ses obsèques, ainsi que des membres de sa famille dont son neveu, pope orthodoxe.
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