Henri représentait bien les mutations qu’a connues la Province de France dans la seconde moitié du 20ème siècle. Après son noviciat à Pont l’Abbé et ses études de théologie à Layrac, il a été nommé professeur au collège de Tarbes avant même d’obtenir une licence es lettres en 1962. Il a été ensuite professeur à l’alumnat de Cavalerie, à Sainte Barbe (Toulouse) et, après la fermeture des alumnats et du lycée Ste Barbe, au Collège Saint Sauveur de Redon où une communauté assomptionniste collabore avec les Eudistes. Au terme de ces années d’enseignement, il bénéficie d’une année de recyclage et se retrouve à la communauté de Pessac près de Bordeaux. Il se lance alors dans la pastorale de la santé, à l’hôpital de Bordeaux et comme aumônier d’équipes d’action catholique en milieu médical et social. Par la suite, il va s’investir dans l’accompagnement de pèlerinages et de croisières. Pendant vingt-quatre ans il a été économe des communautés de Pessac et de Vincennes. Henri était un homme souvent distrait que l’on aimait taquiner gentiment. Il était positif, confiant, bienveillant pour les gens et ses frères en communauté. 
