Hervé CROGUENNOC – 1928-2007

Son séjour à Layrac n’aura duré qu’une nuit. Arrivé la veille de Pont l’Abbé, il s’est éteint le lendemain matin, « comme une lampe qui a usé toute son huile. Il s’en est allé paisiblement fêter Noël chez Dieu, au pays où l’on re-naît pour ne plus mourir » (Christian Lauriol).
C’était un homme de grande discrétion, simple et qui mettait en con fiance. Il  avait, dit-on, des traits que l’on retrouve souvent chez les Bretons du Finistère : discret, pudique, voire renfermé, mais chaleureux et bavard quand il se sentait en confiance.  Dès l’année de son ordination, en 1952, il part au Brésil. Tour à tour enseignant dans un alumnat et prêtre en paroisse, il donne le meilleur de lui-même pendant 25 ans, jusqu’à ce sombre épisode de la dictature militaire et de la répression. Avec trois autres Assomptionnistes, Hervé a connu interrogatoires et prison. Mais sur ce point il est toujours resté d’une grande discrétion. A son retour en France, en 1980, il assure des tâches de secrétariat à St Maur, puis à Notre-Dame de Salut à Paris, avant de revenir à la pastorale qu’il aimait tant à Fumel (Lot et Garonne) puis à Gimont (Gers).  En retraite à Pont l’Abbé, il rendait encore quelques services pastoraux. Dans la communauté, il savait, sans bruit revêtir le tablier du service pour faire ce que les autres ne faisaient pas. Et ceci, jusqu’au moment où la maladie l’a terrassé. Une délégation de paroissiens de Gimont et le Vicaire Général du diocèse d’Auch ont assisté aux obsèques en signe de reconnaissance envers Hervé et la congrégation.

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