Jan comme postulant et novice
Jan van der Lee est né à Tilburg le 26 janvier 1917. En 1932 il part pour Taintegnies en Wallonie, où se trouve le noviciat des Pères Assomptionnistes. Il y travaille comme postulant dans le jardin. Le 12 février 1933 – il n’a que seize ans – il prend l’habit et choisit Christofoor comme nom de religion. Un an plus tard il fait à Taintegnies sa première profession.
Ses activités
Jan est envoyé à Leuven (Belgique), où les Assomptionnistes en formation se consacrent aux études théologiques. Là aussi il travaille dans le jardin. Mais bientôt il va pratiquer le métier qui accaparera la plus grande partie de sa vie active, celui de cordonnier. Quand en 1940 les Assomptionnistes néerlandais s’installent dans l’Augustinianum à Bergeijk, où sont enseignées tant la philosophie que la théologie, Chrisje – comme il est appelé par les Frères – y est envoyé aussi. Avec une brève interruption de&nbps; 1965 à 1967 – deux années qu’il passe dans la paroisse de Thonnance confiée à un des Pères néerlandais – il y est actif jusqu’en 1969 comme cordonnier. En 1969 la maison de Bergeijk est fermée et Chris est envoyé au petit séminaire à Boxtel, où il va travailler dans le jardin. Mais deux ans plus tard, en 1971, il part pour Luyksgestel, où il vit probablement la plus belle période de sa vie. Pendant presque trente ans il y abat de la besogne pour la paroisse. Il fait part du Comité Orange et est membre du bureau de la Ligue locale des personnes âgées. Il est très habile et fait toutes sortes d’objets avec lesquels il peut faire plaisir aux enfants. Jusqu’aux alentours lointains sont connues les claquettes de chêne faites par lui pour les jeunes. Avec la montée des années sa santé lui cause toujours plus de problèmes. Quand il ne peut plus se passer de soins continus, il quitte, le 25 septembre 2001, Luyksgestel pour être admis au centre de soins “Molenweide” à Boxtel. À ce moment il a l’âge de 84 ans.
Au centre de soins “Molenweide”
Pendant deux ans et demi sa santé est passablement bonne. Puis il s’affaiblit à vue d’œil. Il est très gêné à respirer. Ayant besoin de plus de soins, il passe les derniers mois de sa vie dans la section d’hospitalisation de “Molenweide”. Le 70e anniversaire de sa profession, deux semaines avans sa mort, ne peut pas avoir lieu, parce qu’il se sent trop faible et trop malade. Mais malgré ses souffrances il ne se plaint pas.
Jan comme personne/b>
Jan est un homme discret, affable et d’une foi profonde. Et tout ceci d’une manière très personnelle. Aussi se fait-il à “Molenweide” en un rien de temps nombre d’amis, grâce aussi à son sens de l’humour. Beaucoup de gens l’ont aimé sincèrement.
La fin
Vers la fin de sa vie Jan attend la mort avec impatience. Il aspire à franchir la frontière, comme il dit lui-même. C’est ce qu’il demande toujours plus souvent pendant ses derniers jours. Dans sa prière il s’adresse d’abord au Bon Dieu, mais plus tard il se tourne vers la Sainte-Vierge, espérant qu’elle l’exaucera où lui ne l’écoute pas. Le 29 février 2004 il meurt en parfaite soumission et après avoir remercié ses nombreux amis. C’est sa grande foi qui lui a donné la force d’accepter sans aucune plainte cette fin qui à nos yeux dure trop longtemps. La solennelle liturgie funèbre a lieu le 3 mars 2004 dans la chapelle de “Molenweide”. Puis il est enterré au cimetière dans le parc du Château Stapelen.|