Fumel – Angoulême : 1951-1974
Il fut d’abord vicaire à Fumel, la première ville industrielle du Lot-et- Garonne. En 1959, il fut nommé vicaire à la paroisse du Sacré-Coeur à Angoulême, qu’il quitta en 1960 pour une année de formation pastorale et sociale à l’E. M. A. C. A. S. de Lille.
À son retour, il fut chargé de la paroisse de Soyaux, dans la banlieue d’Angoulême. Elle comptait alors 7 000 habitants et venait d’être dotée d’une église neuve dédiée à saint Joseph artisan. « Il mit au service de cette population en pleine expansion son dévouement et son savoir-faire »(Lettre à la famille, 1962, page 189). Il fut ensuite supérieur de la communauté (1966-1971) et, au plan diocésain, secrétaire du Conseil presbytéral et responsable de la pastorale familiale. Sa dernière année fut marquée par quelques ennuis de santé.
Saint-Maur – Layrac : 1974-1992
Nommé à Saint-Maur en 1974, il fut supérieur de la communauté jusqu’en1983, travailla à l’accueil des groupes nombreux et variés (religieux, oecuméniques, professionnels ou culturels), s’engagea dans le monde rural environnant (paroisses, communautés religieuses, animation de rencontres bibliques) et dans la Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs (P. R. T. L.), au plan local, diocésain et national.
Il quitta les bords de la Loire en 1987 et devint supérieur de la maison de repos de Layrac. Il lui fallut se soigner durant les cinq ans qu’il y passa : il souffrait de diabète et d’artérite.
Pont-L’Abbé d’Arnoult : 1992-2000
Affecté à Pont-L’Abbé d’Arnoult, il assura l’aumônerie des Soeurs de la Sagesse et devint, encore une fois !, Supérieur, de 1993 à 1999. Il aura assumé cette charge pendant vingt-cinq ans, dans quatre communautés différentes.
Au matin du vendredi 3 mars 2000, à la suite d’un oedème pulmonaire aigu, il fut hospitalisé à Rochefort, où il décéda le samedi 11, peu avant minuit. Présidées par l’abbé Joseph Renaud, son neveu, ses obsèques furent célébrées à Pont-L’Abbé dans l’après-midi du mardi 14, en présence de nombreux membres de sa famille, des vicaires généraux de La Rochelle et d’Angoulême et d’Assomptionnistes de l’Ouest. L’inhumationse fit dans la soirée au caveau de Layrac : l’accès de celui de La Chaume était impossible depuis la tornade de décembre 1999.
Quel message nous laisse Jean Son neveu l’a ainsi présenté : « N’oublie pas, qui que tu sois, quel que tu sois, tu es aimé de Dieu. Laisse-toi atteindre par son Esprit d’amour : ça vaut le coup, j’en ai fait l’expérience. Aime ceux avec qui tu vis. Permets-leur de grandir, de découvrir leur dignité, de respecter les autres, de vivre en frères. Tu te seras peut-être dépensé, tu auras quitté des choses, mais tu en récolteras une vie plus riche, même s’il faut traverser des déserts et des souffrances ».