Laurentius Cornelis Vollering – 1930-2006

µ<p>Laurentius Cornelis Vollering, prénom usuel Lau, naît le 14 novembre 1930 dans une famille de fervents catholiques, à Pijnacker, un village en Hollande méridionale, dans le diocèse de Haarlem (maintenant Rotterdam). Son père s’appelle Gijsbertus Antonius Vollering, sa mère Johanna Maria van de Burg. Lau est baptisé le jour de sa naissance et confirmé en 1945. La même année il est admis à l’école apostolique Ste Thérèse des pères assomptionnistes à Boxtel.</p>

<p></p>

<p>En 1952 il entre dans la congrégation à Halsteren en prenant l’habit assomptionniste le 24 septembre. Comme nom religieux il garde son nom de baptême Laurentius. Une année après, le 25 septembre, il prononce ses premiers vœux. Il fait 3 ans de philosophie et 4 ans de théologie à notre scolasticat “Augustinianum” à Bergeijk. Le 25 septembre 1950 il prononce ses vœux perpétuels et il est ordonné prêtre le 13 décembre 1959 des mains de Monseigneur Bekkers, coadjuteur de Monseigneur Mutsaerts, l’évêque de Bois-le-Duc Lau termine ses études en juillet 1960.</p>

<p></p>


<p><b>Missionnaire au Brésil. </b></p>


<p></p>


<p>Le père Lau manifeste le désir d’aller au Brésil et d’y travailler au séminaire. En effet, il est envoyé comme missionnaire au Brésil mais il aboutit dans une paroisse. Il est comme prédestiné pour cet apostolat, étant un pasteur excellent, surtout pour les gens du peuple.</p>

<p></p>

<p>En compagnie de ses confrères Anselmo Winder et Edward Geldtmeijer il prend l’avion le 3 novembre 1960. Arrivé à São Paulo Lau commence d’abord à apprendre le Portugais et à partir de mars 1961 il suit pendant un an un cours pastoral.</p>

<p></p>

<p>De &nbsp;1962 à 1985 Lau est tour à tour vicaire à Mogi-Guaçu, près de Pinhal et à Fernandopolis. Fernandopolis est une assez grande ville, à l’intérieur, située dans le nouveau diocèse de Jales dont Monseigneur A Horsthuis a.a. est le premier évêque. Il n’y a qu’une grande église dans la ville desservie par une communauté assomptionniste. Aux environs de la ville se trouvent de petites villes entourées de villages et de fazendas qui tous ont leur chapelle. Lau s’occupe d’une partie de ces chapelles. Le vendredi il s’y rend par autobus et revient mardi ou mercredi. Chaque semaine il baptise de 15 à 20 enfants. De retour en ville il rend visite aux familles de la ville. Il est toujours à la recherché de bons catéchistes. Il a le courage de ses opinions. Visitant une roulotte il remarque : « vous n’êtes pas très catholiques, je ne vois même pas de crucifix ». Bientôt le crucifix est là et Lau doit le bénir. Il s’annonce en battant les mains et si l’on n’ouvre pas il entre en criant: hallo, ici le père Lauro! Parfois il oublie le chien qui mord son pantalon.</p>

<p></p>

<p>Tous les 5 ans Lau regagne les Pays-Bas pour passer ses vacances à Pijnacker, dans sa terre natale Westland (horticulture), en Hollande méridionale. Le père Damiaan van der Zanden, son grand ami (parfois on les nomme Cosmas et Damianus), est de la même province. Ensemble ils ont érigé le fonds Damiao-Lauro dans lequel famille et amis peuvent verser de l’argent pour leurs projets au Brésil.</p>

<p></p>

<p>En 1985 Lau part pour São João da Boa Vista et en 1990 pour une paroisse à Espirito Santo do Pinhal. Il y coopère avec le père Damiao. Ce sont les années les plus heureuses de sa vie. Il y forme une communauté chrétienne qu’il met sous le bon patronage de St. Sébastien. Il convainc les membres de cette communauté d’acheter un terrain pour que, plus tard, on puisse y construire la 3ème église paroissiale de Pinhal. Cette paroisse qui porte le nom de São João Batista se réalise en 1991 et Lau en est le premier curé. Lau est fier d’y avoir une réunion de prières depuis le renouveau charismatique dans laquelle les dons de l’esprit, les charismes fleurissent.</p>

<p></p>


<p><b>Le Pasteur</b></p>


<p></p>


<p>Déjà pendant sa formation Lau se signale par son caractère solide, énergique et ferme, mais pas toujours pratique; parfois entêté, mais d’une façon aimable, restant respectueux et franc envers ses supérieurs. Son expérience religieuse est simple et affective. Comme pasteur il répand la bonne nouvelle: ses sermons sont simples et courts et expriment son amour pour Jésus et sa Mère. Il prêche surtout par ses actions: soin pour les maladies, attention pour les familles, sa simplicité, son affection pour les enfants, son œcuménisme pratique en visitant catholiques et non-catholiques.</p>

<p></p>

<p>Il érige le groupe Santa Isabel: des mères qui prennent soin des femmes enceintes nécessiteuses. Il porte son attention sur la catéchèse et sur l’apostolat de la jeunesse. Il est toujours présent à l’église une heure avant la messe pour que les fidèles puissent se confesser.</p>

<p></p>

<p>Lau n’est pas loquace, mais dénué d’équivoque et ferme. Il apprécie la culture du pays et si les gens se gênent de lui offrir une tasse de café il en demande une. Il inspire confiance et obtient ainsi tout ce qu’il veut.</p>

<p></p>


Bibliographies