Louis Dubois – 1913-2000

| Le Père Louis Duboistc « Le Père Louis Dubois » (1913-2000) – France


Décédé au Prieuré de Layrac aux premières heures du lundi 20 mars, fête de saint Joseph, Louis Dubois était né à Calais le 3 décembre 1913. Il entra au petit séminaire de Boulogne-sur-Mer en 1926, à l’alumnat du Bizet en 1928, à celui de Clairmarais (Pas-de-Calais) en 1930. Au terme de son noviciat il fit profession aux Essarts (Seine-Maritime) le 3 octobre 1933. Année complémentaire et philosophie à Scy-Chazelles, de 1933 à 1936. Deux ans de service militaire à Metz. Il commença sa théologie à Lormoy en 1938 et fut mobilisé en 1939-1940. À la fin de sa troisième année à Lormoy, il fut ordonné prêtre par Mgr Pie Neveu, le 26 juillet 1942.
Trente-six ans au service des jeunes : 1943-1979
Il débuta dans la fonction de préfet de discipline : à l’alumnat de Soisy-sur-Seine (1943-1946), puis au collège de Nîmes (1946-1950). Les élèves appréciaient son calme et son silence. En 1950, il fut nommé sous-prieur à l’orphelinat d’Arras. En 1959, il fut nommé sous-prieur à Lambersart et fut pour le P. Jean-Marie Comte, jeune et nouveau supérieur, “un conseiller précieux par sa pondération, son bon sens et ses qualités de cœur. Les alumnistes le respectaient pour son sens de la droiture et de la justice. Deux images me restent de lui : la marche propice à la réflexion et le chapelet qui ne le quittait pas”[4].
“Nous admirions ses préparations des cours d’histoire et de géographie. Nous l’aimions pour ses cours de catéchisme, qu’il terminait invariablement par une histoire édifiante. Déjà à cette époque il récitait inlassablement son chapelet en surveillant une étude… ou en regardant passer les trains”[5].
Revenu à l’orphelinat d’Arras en 1969, il assura, jusqu’en 1979, la correspondance avec les bienfaiteurs, dont il tenait le fichier.
Nouveaux horizons : 1979-2000
Il passa ensuite un an à Clairmarais et servit les habitués de la chapelle jusqu’au départ de la communauté.
Affecté à la communauté des Essarts en 1980, il s’employa, aussi longtemps qu’il le put, à la procure des missions pour le tri des médicaments et l’emplissage des conteneurs. Il resta fidèle à la marche, qui lui permettait de rencontrer la population.
Le 7 octobre 1995, il arriva à Layrac. Pendant trois ans, “malgré une santé quelque peu délabrée, il participa pleinement à la vie de la communauté et reprit des forces en parcourant, de longues heures durant, les allées de notre parc”[6].
En février 1999 il fut hospitalisé après une fracture du col du fémur. Des confrères dévoués le promenèrent en fauteuil roulant. “Peu à peu ses facultés intellectuelles furent atteintes. Il ne cessa pas pour autant de prier, de participer à l’eucharistie, d’être un frère souriant et un malade agréable pour le personnel soignant”3.
Le samedi 18 mars, à la suite d’un malaise cardiaque, il reçut le sacrement des malades.
Il décéda le surlendemain. Ses obsèques, le mercredi 22, furent suivies de l’inhumation dans le caveau de l’Assomption. À l’homélie, le P. Jean-Marie Comte montra comment le défunt avait, durant son long parcours, vécu les Béatitudes.


|


Décédé au Prieuré de Layrac aux premières heures du lundi 20 mars, fête de saint Joseph, Louis Dubois était né à Calais le 3 décembre 1913. Il entra au petit séminaire de Boulogne-sur-Mer en 1926, à l’alumnat du Bizet en 1928, à celui de Clairmarais (Pas-de-Calais) en 1930. Au terme de son noviciat il fit profession aux Essarts (Seine-Maritime) le 3 octobre 1933. Année complémentaire et philosophie à Scy-Chazelles, de 1933 à 1936. Deux ans de service militaire à Metz. Il commença sa théologie à Lormoy en 1938 et fut mobilisé en 1939-1940. À la fin de sa troisième année à Lormoy, il fut ordonné prêtre par Mgr Pie Neveu, le 26 juillet 1942.
Trente-six ans au service des jeunes : 1943-1979
Il débuta dans la fonction de préfet de discipline : à l’alumnat de Soisy-sur-Seine (1943-1946), puis au collège de Nîmes (1946-1950). Les élèves appréciaient son calme et son silence. En 1950, il fut nommé sous-prieur à l’orphelinat d’Arras. En 1959, il fut nommé sous-prieur à Lambersart et fut pour le P. Jean-Marie Comte, jeune et nouveau supérieur, “un conseiller précieux par sa pondération, son bon sens et ses qualités de cœur. Les alumnistes le respectaient pour son sens de la droiture et de la justice. Deux images me restent de lui : la marche propice à la réflexion et le chapelet qui ne le quittait pas”[4].
“Nous admirions ses préparations des cours d’histoire et de géographie. Nous l’aimions pour ses cours de catéchisme, qu’il terminait invariablement par une histoire édifiante. Déjà à cette époque il récitait inlassablement son chapelet en surveillant une étude… ou en regardant passer les trains”[5].
Revenu à l’orphelinat d’Arras en 1969, il assura, jusqu’en 1979, la correspondance avec les bienfaiteurs, dont il tenait le fichier.
Nouveaux horizons : 1979-2000
Il passa ensuite un an à Clairmarais et servit les habitués de la chapelle jusqu’au départ de la communauté.
Affecté à la communauté des Essarts en 1980, il s’employa, aussi longtemps qu’il le put, à la procure des missions pour le tri des médicaments et l’emplissage des conteneurs. Il resta fidèle à la marche, qui lui permettait de rencontrer la population.
Le 7 octobre 1995, il arriva à Layrac. Pendant trois ans, “malgré une santé quelque peu délabrée, il participa pleinement à la vie de la communauté et reprit des forces en parcourant, de longues heures durant, les allées de notre parc”[6].
En février 1999 il fut hospitalisé après une fracture du col du fémur. Des confrères dévoués le promenèrent en fauteuil roulant. “Peu à peu ses facultés intellectuelles furent atteintes. Il ne cessa pas pour autant de prier, de participer à l’eucharistie, d’être un frère souriant et un malade agréable pour le personnel soignant”3.
Le samedi 18 mars, à la suite d’un malaise cardiaque, il reçut le sacrement des malades.
Il décéda le surlendemain. Ses obsèques, le mercredi 22, furent suivies de l’inhumation dans le caveau de l’Assomption. À l’homélie, le P. Jean-Marie Comte montra comment le défunt avait, durant son long parcours, vécu les Béatitudes.


|


Décédé au Prieuré de Layrac aux premières heures du lundi 20 mars, fête de saint Joseph, Louis Dubois était né à Calais le 3 décembre 1913. Il entra au petit séminaire de Boulogne-sur-Mer en 1926, à l’alumnat du Bizet en 1928, à celui de Clairmarais (Pas-de-Calais) en 1930. Au terme de son noviciat il fit profession aux Essarts (Seine-Maritime) le 3 octobre 1933. Année complémentaire et philosophie à Scy-Chazelles, de 1933 à 1936. Deux ans de service militaire à Metz. Il commença sa théologie à Lormoy en 1938 et fut mobilisé en 1939-1940. À la fin de sa troisième année à Lormoy, il fut ordonné prêtre par Mgr Pie Neveu, le 26 juillet 1942.
Trente-six ans au service des jeunes : 1943-1979
Il débuta dans la fonction de préfet de discipline : à l’alumnat de Soisy-sur-Seine (1943-1946), puis au collège de Nîmes (1946-1950). Les élèves appréciaient son calme et son silence. En 1950, il fut nommé sous-prieur à l’orphelinat d’Arras. En 1959, il fut nommé sous-prieur à Lambersart et fut pour le P. Jean-Marie Comte, jeune et nouveau supérieur, “un conseiller précieux par sa pondération, son bon sens et ses qualités de cœur. Les alumnistes le respectaient pour son sens de la droiture et de la justice. Deux images me restent de lui : la marche propice à la réflexion et le chapelet qui ne le quittait pas”[4].
“Nous admirions ses préparations des cours d’histoire et de géographie. Nous l’aimions pour ses cours de catéchisme, qu’il terminait invariablement par une histoire édifiante. Déjà à cette époque il récitait inlassablement son chapelet en surveillant une étude… ou en regardant passer les trains”[5].
Revenu à l’orphelinat d’Arras en 1969, il assura, jusqu’en 1979, la correspondance avec les bienfaiteurs, dont il tenait le fichier.
Nouveaux horizons : 1979-2000
Il passa ensuite un an à Clairmarais et servit les habitués de la chapelle jusqu’au départ de la communauté.
Affecté à la communauté des Essarts en 1980, il s’employa, aussi longtemps qu’il le put, à la procure des missions pour le tri des médicaments et l’emplissage des conteneurs. Il resta fidèle à la marche, qui lui permettait de rencontrer la population.
Le 7 octobre 1995, il arriva à Layrac. Pendant trois ans, “malgré une santé quelque peu délabrée, il participa pleinement à la vie de la communauté et reprit des forces en parcourant, de longues heures durant, les allées de notre parc”[6].
En février 1999 il fut hospitalisé après une fracture du col du fémur. Des confrères dévoués le promenèrent en fauteuil roulant. “Peu à peu ses facultés intellectuelles furent atteintes. Il ne cessa pas pour autant de prier, de participer à l’eucharistie, d’être un frère souriant et un malade agréable pour le personnel soignant”3.
Le samedi 18 mars, à la suite d’un malaise cardiaque, il reçut le sacrement des malades.
Il décéda le surlendemain. Ses obsèques, le mercredi 22, furent suivies de l’inhumation dans le caveau de l’Assomption. À l’homélie, le P. Jean-Marie Comte montra comment le défunt avait, durant son long parcours, vécu les Béatitudes.


|

Bibliographies