Il disait : « Je souhaitais être religieux-prêtre, mais je n’avais pas, dit-on, les capacités voulues : on m’a incité à être frère convers ». C’est resté une grande blessure en lui toute sa vie. Durant quinze ans, en paroisse à La Rochelle, il est très actif auprès des jeunes, et proche des pauvres et des marginaux avec les Petites Soeurs de l’Assomption. Il est heureux, connu et reconnu dans le quartier. L’autre grande période de sa vie se déroule à l’école horticole de Kerbernès (près de Quimper) où il restaure les serres, enseigne, éduque, anime. L’exploitation prend de l’essor et connaît une grande notoriété par des ventes, des expositions et des prix obtenus aux concours ; les jeunes trouvent facilement du travail. Lorsque l’Assomption quitte Kerbernès, c’est pour lui la galère : il travaille dans des établissements à St Brieuc, à Orléans, arrive à Lormoy et de là aboutit à Layrac comme aide-soignant, puis à Valpré, à Pont l’Abbé (16 ans) avant de revenir à Layrac. A ses obsèques, des anciens élèves ont témoigné de leur reconnaissance pour l’amitié et l’accompagnement de Marcel dans des moments difficiles ou dangereux de leur vie. C’était un homme très sensible qui aimait la nature, le beau, le travail bien fait, les gens et les amis.
