Religieux de la Province des Pays-Bas.
Temps de formation.
Henri-Hubert [ou Harrie] Hendriks est né, le 22 septembre 1925 à Mejel [ou Mijel] au diocèse de Ruremonde, aux Pays-Bas. La famille déménage à Boxtel lorsqu’Harrie arrive à l’âge de sept ans (1932). Il fait ses études secondaires à l’école apostolique de Boxtel, de 1939 à 1945. Le 26 septembre 1945, Harrie prend l’habit religieux au noviciat à Moergestel, sous le nom de Frère Marcel et achève ce temps de la première formation à Halsteren. Son maître des novices, le P. Aegidius Beckers le présente ainsi: « Le Frère Marcel donne l’impression d’être très timide, du moins très réservé, peut-être même de façon excessive à l’égard de ses supérieurs. Je lui reconnais deux grandes qualités, la serviabilité et l’amabilité ». Il prononce ses premiers voeux, le 27 septembre 1946. Suivent les études de philosophie (1946-1949) et de théologie à Bergeijk où il est admis à la profession perpétuelle le 27 septembre 1949 et où il est ordonné prêtre le 22 février 1953: « le Frère Marcel, très consciencieux, travailleur assidu pour ses études malgré des moyens intellectuels assez ordinaires, est un bon religieux, de m?urs très communautaires, donnant le bon exemple à tous, fervent, très social, d’une piété simple mais fervente, se montrant un véritable apôtre pour ses confrères ». Déjà, à cette période, le P. Harrie souffre d’un psoriasis tenace aux oreilles, une maladie cutanée qui est caractérisée par des squames blanchâtres recouvrant des plaques rouges. Responsabilités et services. Intercession auprès du P. d’Alzon.
Nommé à la Procure de Boxtel, le P. Harrie en 1957 devient surveillant à l’école apostolique de Boxtel. En 1959, il contracte une maladie grave, une tumeur au cerveau, qui nécessite une opé ration lourde (trépanation).
Cette dernière qui, selon les médecins, ne laisse aucune espérance, est suivie d’une longue et douloureuse période de convalescence. Puis, de façon inexplicable sur la plan médical, le P. Harrie il a repris son prénom usuel de baptême se remet, grâce, selon lui, à une neuvaine faite au P. d’Alzon qui mobilise aussi des familles d’élèves de l’école apostolique de Boxtel. Il écrit d’ailleurs lui-même le récit circonstancié de cette période difficile au P. Domitien Meuwissen, alors assistant général à Rome. Lorsqu’il demande à son supérieur, le P. Casimir Jochems, de bien vouloir faire attester par le médecin de Groot le caractère miraculeux de sa guérison, ce dernier se récuse parce qu’il ne peut se prononcer sur le caractère durable de cet heureux changement. Lui-même précise pourtant ses trois trépanations, sa survie grâce à l’absorption d’un peu de mie de pain pendant dix jours. En 1961, affecté à la communauté du Châteaux (Boxtel), le P. Harrie devient aumônier d’une maison de handicapés mentaux. Cette charge devenant trop lourde pour lui, il assure l’aumônerie du troisième âge, dans le doyenne de Boxtel. Régulièrement il accompagne les malades se rendant en pèlerinage à Beauraing pour lequel il garde une grande dévotion toute sa vie.
Au soir de la vie.
A partir de 1976, sa santé s’affaiblit. Il est hospitalisé dans une maison de convalescence à Boxtel, puis en septembre 1981, à l’hôpital psychiatrique de Vugt où il meurt le 21 avril 1983, à 58 ans. Les obsèques du P. Harrie ont lieu dans la paroisse du Sacré-C?ur de Boxtel où il a fait sa première communion et célébré sa première messe. Le corps du P. Harrie est inhumé au cimetière des Assomptionnistes à Boxtel.
Bibliographies
Bibliographie et documentation Documents Assomption, Nécrologe (II) 1981-1983, p. 88-89. De Schakel, 1983. Lettre du P. Marcel Hendriks au P. Domitien Meuwissen, Baxtel, 26 novembre 1960 (récit de sa guérison).