Marcos PARRA HUERTA – 1938-1991

Nouvelles de Santiago, 1967.
« J’ai reçu tous les documents, nominations etc… Merci pour tout. Depuis
je crois avoir répondu à vos diverses demandes. Je vous fais parvenir en ce
moment le rapport du Frère Parra pour la profession perpétuelle. Il attend
cela avant d’être ordonné diacre. Voilà déjà un an qu’il a fini sa
théologie.
C’est un excellent religieux sur lequel nous comptons beaucoup, surtout
parce qu’il est très surnaturel. L’année dernière, nous avions été étonnés
qu’on le retarde à la profession perpétuelle parce que, le connaissant
bien, nous voyons bien que ses défauts disparaissent avec le temps. Le
Frère a fait sa philosophie et ensuite trois ans de théologie au séminaire.
Il a déjà un an d’œuvres avant de poursuivre sa théologie et maintenant il
est resté encore un an ici à Santiago. Evidemment ce n’est pas en trois ou
quatre ans qu’on peut acquérir l’habitude d’une vie communautaire comme
lorsqu’on rentrait chez nous par l’alumnat. Mais la bonne volonté et la
docilité du Frère semblent garantir l’avenir. Il a fait une chute de 10
mètres dans une plage où il accompagnait des jeunes. Il s’en tire avec une
légère fracture, il est actuellement au repos ».

Notices Biographiques A.A

Religieux chilien de la Province d’Amérique du Sud. Parcours de vie. Marcos Antonio Parra Huerta est né à Santiago du Chili, le 25 avril 1938. Il fait ses études secondaires dans un lycée d’Etat, Manuel Montt, et sa philosophie au séminaire diocésain. Le 11 mars 1962, il entre au noviciat de Los Andes, y prend l’habit et y prononce ses premiers vœux le 12 mars 1963. Le P. Stanislas Pytko est son maître des novices.« Depuis qu’il est au noviciat de Los Andes où il est arrivé le 29 janvier 1962il le Frère Marcos donne l’exemple de la régularité, du bon esprit et de la délicatesse. Je note son désir sincère de mener une vie religieuse continue et fervente dans les moindres détails. Son caractère, vif, émotif, actif aura besoin d’être poli petit à petit, cela se fera au contact des autres et aussi par quelques petites humiliations que l’on ne peut éviter. Il semble très bien disposé à tout accepter ». Il suit les cours de théologie à l’Université catholique de Santiago. Profès perpétuel le 11 mars 1967, il est ordonné prêtre au sanctuaire de Notre-Dame de Lourdes à Santiago le 17 décembre 1967. Après sa première profession en 1963, le Frère Marcos Antonio a déjà été nommé professeur à l’école apostolique de Mendoza. Il quitte cette maison pour aller suivre les cours de théologie à Santiago. Après son ordination sacerdotale, il est nommé vicaire à la paroisse de Lota (19681971) et ensuite vicaire à la paroisse de Rengo (1971-1975). En 1975, il commence une expérience de vie sacerdotale hors des communautés assomptionnistes, d’abord dans le diocèse de Puerto Montt (1975-1977), puis dans le diocèse de Santiago où il travaille comme vicaire de diverses paroisses en zone Sud, en zone Est (1977- 1991). En 1982, il est au service de la zone rurale de Santiago et en 1984, A.A vicaire coopérateur dans la paroisse de Los Castanos (dans la zone ‘Cordillière de Santiago’). Il anime des groupes de jeunes gens dans le cadre de rencontres matrimoniales. Il meurt le 11 juillet 1991, victime d’un accident de voiture. Le Père Marcos-Antonio est inhumé dans le caveau de la Congrégation, au sanctuaire de Lourdes à Santiago. Il n’a que 53 ans dont 28 de profession religieuse et 24 de sacerdoce. Personnalité On admire chez le P. Marcos-Antonio son enthousiasme apostolique, surtout vis-à-vis des jeunes et des enfants. Son activité auprès de ce jeune public est variée: il anime des communautés chrétiennes, des aumôneries de groupes de jeunes, il crée des groupes artistiques et fait de l’enseignement. Sa forte personnalité lui attire des conflits avec ses autres frères en communauté. Certes il est apprécié et aimé dans la Province du Chili, mais lui-même reconnaît qu’il est difficile de vivre ces tensions en communauté, ce qui ne l’empêche pas de se sentir à l’aise, en famille à l’Assomption. C’est en accord avec ses Supérieurs qu’il se met à exercer son ministère sacerdotal dans divers diocèses, en dehors du cadre propre de l’Assomption. Il se sent toujours très heureux dans son travail apostolique, mais il songe quand même un jour reprendre une vie de communauté à l’Assomption. Excellent ami, il accueille tous avec bonté, surtout les plus démunis. Il fait son travail paroissial comme un véritable apostolat missionnaire, se dépensant sans compter, s’imposant une organisation de vie stricte. Les jeunes le suivent comme un ami et comme un leader. Ils lui obéissent et, à son contact, se sentent devenir meilleurs, plus courageux et plus responsables. Les témoignages en ce sens au moment des obsèques ont été nombreux.

Bibliographies

Bibliographie et documentation: Documents Assomption, Nécrologe (V) 1991-1993, p. 32. Asuncion Chile-Argentina, agosto-septiembre 1991, n° 110, p. 40-44. Lettre du P. Dionisio Solano au Père Leander de Leeuw au sujet du Frère Parra, Santiago, le 10 février 1967. Notices Biographiques