Maurice Lejeune – 1932-2006

(NDLR : Le 2 février 2006, Maurice écrivit à propos de ses funérailles.)


« Des événements m’ont appris que ma vie ne sera que solitude. A 16 ans, je n’avais plus ni toit, ni ‘chez moi’. Aussi je ne me suis attaché à aucun lieu, à aucune activité … J’avais appris que tout ce que l’on croit être solide et stable n’est que fragile et éphémère. Je n’ai jamais regretté ce que je quittais.

Ce qui m’a permis de vivre, c’est ma conviction que l’au-delà est une vie de bonheur, de rencontres, de retrouvailles. Je vis d’espérances et d’une seule conviction le Christ est ressuscité pour que nous ressuscitions.


Pour mes funérailles

Rappeler que la mort est le passage vers le bonheur.

Nous sommes destinés à la résurrection

Aussi que tout rappelle cette destinée.


La célébration doit être présidée par un religieux assomptionniste. Cette célébration doit être la célébration ‘pascale’ de la joie de la Résurrection. Ornements blancs (temps pascal)

Le cierge pascal orné d’un petit bouquet.

En rentrant dans l’église Chant : ‘Jour de vie, jour de lumière Alléluia’ Après l’accueil par le célébrant,

Chant d’entrée Hymne de l’office ‘N’allons plus nous dérobant’, Des chants de résurrection, d’espérance

Des chants qui disent la gloire de Dieu

Lectures 1ère lecture 1 Jn 3.,14,16-20

Evangile: Jn 17 versets 1 à 3 et verset 24


Petite homélie sur la Parole – aucune allusion à ma personne.

Après l’homélie chant ‘Ce jour que fit le Seigneur’:

A présenter ce chant à l’assistance:

La mort est la rencontre avec le Christ, avec Dieu et avec tous ceux que l’on a aimés. C’est un jour formidable, ce n’est pas une fin mais une ouverture à la plénitude de joie et d amour, La mort est le passage vers la plénitude de mon baptême et de mon sacerdoce. C’est un jour béni par le Seigneur."

Après le chant un temps de silence et de méditation

Communion Hymne: ‘O Père, Source de l’amour’ (C’est un chant de paix, de confiance.)

Avant l’absoute lecture : ‘Rentrer chez Dieu comme on rentre chez soi’ de Robert Lebel.

Des chants d’action de grâce le magnificat à la fin, à l’église (ou devant la tombe): tous les religieux et religieuses autour de ma dépouille, dans une grande fraternité, prélude de la rencontre future. Que chacun et chacune tiennent un luminaire bien en vue, symbole de notre foi en la Lumière du Christ manifestée dans sa résurrection…

Notre mort est la résurrection du Christ qui se réalise en nous.


Je demande pardon à tous ceux que j’ai pu blesser et je remercie tous ceux qui m’ont aidé à vivre. La séparation n’est que provisoire : aujourd’hui c’est moi qui vous quitte… viendra un jour où je vous accueillerai. Je l’espère. »


Bibliographies