Religieux de la Province de Belgique-Nord. Jeunesse et formation. Maurice Bonaventura Pieters est né le 30 novembre 1926 à Donk, dans le Limbourg belge. Après l’école au village natal, il fait ses études secondaires d’abord à Zepperen (1939-1943), puis à Kapelle-op- den-Bos (1943-1946). Après ses humanités, il se rend à Taintegnies pour y faire son noviciat en compagnie de quinze autres jeunes gens. Il prend l’habit le 29 septembre 1946, à l’âge de 20 ans, sous le nom de Frère Maurice. Il prononce ses premiers vœux le 30 septembre 1947. Le P. Stéphane Lowet, son maître des novices, écrit de lui: « Le Frère Maurice fait bonne impression. Une réelle transformation en bien s’est réalisée chez ce novice qui d’indifférent et fermé est devenu dévoué, régulier et chez lequel on sent une flamme intérieure. Il est d’un caractère posé, d’une intelligence rapide, d’allure soignée, ponctuel et d’une grande franchise ». De 1947 à 1950, le Frère Maurice accomplit trois années d’étude de la philosophie au scolasticat de Saint-Gérard. Il poursuit sa formation théologique à Bergeyk en Hollande, puis à Hal en Belgique. Il prononce ses vœux perpétuels le 7 octobre 1952. Le supérieur local, le P. Theodard Steegen, note simplement que le Frère Maurice est un religieux bon et fervent, d’une santé assez délicate, obéissant et ouvert envers ses supérieurs, très dévoué, ayant une bonne mémoire des détails, gai en compagnie. Le Frère Maurice est ordonné prêtre le 21 décembre 1953. Au service de l’enseignement. Toute la vie active du P. Maurice va se dérouler dans la communauté de Zepperen, au service de l’enseignement. Pendant douze ans, de 1954 à 1966, il est professeur de néerlandais en classes de 6ème et en 5ème gréco-latines et son horaire A.A est en partie complété par des surveillances à l’internat. Il aime donner cours mais la tâche de surveillant est remplie par obéissance. A partir du ler septembre 1966 jusqu’au ler septembre 1986, il est nommé secrétaire du collège. De par sa nature, le Père Maurice est un homme d’ordre, méthodique et rangé, quelqu’un de bien organisé. Pendant vingt ans, il a structuré le secrétariat d’une façon exemplaire. Il éblouit plusieurs vérificateurs de l’Etat par sa connaissance des dossiers et par son interprétation correcte des textes des lois scolaires. En 1986, il est retraité de l’enseignement, mais il continue à faire la comptabilité de l’internat. La communauté se souvient. La communauté se souvient du Père Maurice qui a passé 42 ans de sa vie dans ses murs, car durant toutes ses années il a mis ses nombreuses compétences au service de ses frères. Timide par nature, Le Père Maurice se montrait peu sur la place publique, mais il était présent là où il pouvait rendre service. Il possédait la franchise d’un assomptionniste et il manifestait toujours sa pensée et ses idées, sans être pour autant opiniâtre ou inflexible. Il ne s’est jamais vanté du travail de bénédictin qu’il effectuait au secrétariat en faveur du bien commun. Comme prêtre, il tenait à l’expression traditionnelle de la foi et, retraité de l’enseignement, il accompagna plus de 76 fois des pèlerins à Lourdes en France (Hautes-Pyrénées), à Fatima au Portugal et à Mariazell en Autriche (1). Le Père Maurice n’a pas connu la souffrance de la vieillesse. Il est mort subitement d’une hémorragie, le 20 septembre 1996Y à l’âge de 70 ans, à Zepperen. Les obsèques du P. Maurice ont eu lieu à Zepperen, le 28 septembre suivant. C’est là qu’il est inhumé. (1) Si Lourdes est trop connu depuis 1858 comme lieu de pèlerinage sur le plan international, il peut être rappelé ici que Fatima doit sa notoriété mariale à six apparitions de la Vierge à trois jeunes bergers à partir du 13 mai 1917, Lucie dos Santos devenue carmélite, François Marto et jacinthe Marto, ces deux derniers récemment canonisés par le pape Jean-Paul II. La tentative d’assassinat du pape Jean Paul II sur la place Saint-Pierre à Rome eut lieu un 13 mai 1981. Après Paul VI, pèlerin en 1967, Jean-Paul Il s’est rendu trois fois à Fatima (1982, 1991, 2000). Marlazell est situé dans la province autrichienne de la Styrie. La fondation de ce lieu de pèlerinage remonterait vers 1157 à un moine de l’abbaye bénédictine de Saint-Lambrecht. la Vierge aurait indiqué son chemin à un moine égaré dans la forêt qui aurait placé devant lui et imploré une statue de la Vierge, sculptée en bois de tilleul. Il aurait ensuite construit en ce lieu une cellule d’où dériverait le nom de Mariazell, ‘cellule de Marie’. Le sanctuaire actuel est de style baroque autrichien.
Bibliographies
Bibliographie et documentation- Documents Assomption, Nécrologe (VII) 1996-1997, p. 41-42. Onders Ons, december 1996, p. 12-17. Notices Biographiques