Une grande disponibilité.
Né à Vukovar (ex-Yougoslavie), Mihailo a fait ses classes primaires à Belgrade. C’est là qu’il rencontre les Assomptionnistes, responsables d’une paroisse, qui lui proposent de poursuivre ses études en France. Il rejoint alors Saint-Sigismond puis Miribel. La guerre amène à déplacer les noviciats et maisons d’études &nbps; Mihailo fera ainsi un ‘tour de France’: Cavalerie en Dordogne, Layrac, Lormoy, Scy-Chazelles, Valpré où il sera ordonné prêtre en 1949. Il recevra de nombreuses affectations et on ne peut pas dire que sa vie a été comme un ‘long fleuve tranquille’&bnps: ; économe puis supérieur du scolasticat de Scy, économe de Valpré, vicaire à Marseille (La Capelette), curé de la paroisse assomptionniste de Belgrade, vicaire à Toulon, supérieur à Lorgues, économe à Saint-Sigismond, communauté de Nîmes et enfin maison de repos de Lorgues.
C’était un homme d’une grande disponibilité, actif, sérieux et efficace. Il connaissait ses moyens, mais il accepta de lourdes responsabilités avec courage. Il était apprécié comme un très bon confrère, toujours disposé à rendre service.
Il a été très affecté par les rivalités ethniques et les massacres dans son pays, les déplacements de populations qui ont accompagné la fin de la Yougoslavie, et, surtout, par la mise à sac de Vukovar où résidait sa famille avec laquelle il entretenait des liens très forts.
Le Père Michaël DJUDJAR est décédé à St. Sigismond le 18 février 2003 à l’âge de 86 ans. (d’après A.T.L.P.)
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