Le temps de formation.
Ernest, membre d’une famille de sept enfants, est né à Eigenbilzen, le 24 août 1919. Après l’école primaire il s’est rendu à l’alumnat de Zepperen de &nbps;1931 à 1935 pour y faire la grammaire. Il a achevé ses études secondaires à l’alumnat de Kapelle-op-den Bos de &nbps:1935 à 1937. Ensuite il est entré au noviciat de Taintegnies et y prononça ses premiers vœux le 27 septembre 1938. Il a reçu sa formation philosophique et théologique à Saint-Gérard de&nbps; 1938 à 1944 et y fit ses vœux perpétuels le 27 septembre 1941. Il est ordonné prêtre à Leuven le 11 juillet 1943. Il continue des études de théologie à l’université de Leuven et y obtient une maîtrise en Droit Canon.
A l’âge de 74 ans, épuisé le Père Théodard regagne la communauté de la procure en Belgique. Là il essaye de mettre encore toute sa personne au service de la mission Congolaise. En 1996 il regagne la communauté de Borsbeek et rend encore quelques services pastoraux à la paroisse. Des problèmes de santé se manifestent de plus en plus : le cœur et les poumons sont épuisés et nécessitent des opérations. Il meurt à la clinique St.-Vincent à Anvers le 4 mai 2002 Les funérailles ont eu lieu le 11 mai dans l’église paroissiale de Borsbeek. Son corps repose au cimetière de Borsbeek.
Une messe de suffrage pour le Père Théodard a été célébrée à la Cathédrale de Butembo. Au cours de cette Eucharistie très fervente, on a pu constater que le souvenir de ce missionnaire demeure très vivant dans la mémoire de tous ceux qui l’ont connu, dix ans après son retour définitif en Europe. Des témoignages à la fois très émouvants et très édifiants ont été donnés au sujet de sa personnalité aux qualités humaines, sociales, spirituelles et missionnaires exceptionnelles.
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Un missionnaire dans l’âme.
En 1958 Mgr Piérard lance un appel et demande un vicaire général doué de connaissances en Droit Canon. Le Père Théodard répond à cet appel et assumera pendant 34 ans des responsabilités différentes en pays de mission.
Mgr Sikuli Melchisédech, évêque actuel de Butembo témoigne :
« Les nombreux et inestimables services que le Père Théodard a rendus avec générosité et compétence aux deux premiers Évêques du Diocèse dans leurs charges pastorales et administratives, sa contribution déterminante et qualifiée dans la rédaction des Constitutions des deux Congrégations religieuses diocésaines, à savoir la Congrégation des Petites Sœurs de la Présentation de Notre Dame au Temple et la Congrégation des Frères de l’Assomption, toutes deux fondées par S.E.Mgr Joseph Henri Piérard, de vénérable mémoire , ses onze ans de service pastoral direct en tant que curé de la paroisse de Mbau ; ses fonctions administratives et autres au sein de sa propre Congrégation où il s’est investi dans la formation en tant que maître des novices et la promotion d’une Assomption Congolaise et Africaine ; son travail de premier directeur du Centre de formation catéchétique qui lui a donné l’opportunité d’exprimer son charisme de compositeur à travers des recueils de chants liturgiques traduisant l’âme africaine ; ses animations spirituelles très appréciées des religieux de toutes les Congrégations confondues et spécialement du mouvement du Renouveau charismatique dont il a soutenu et affermi les premiers pas ; ses initiatives de développement en vue d’indiquer aux communautés religieuses, à l’Eglise particulière ainsi qu’à la population les moyens de se prendre matériellement en charge ( un exemple : il a introduit l’énergie solaire dans toute la région du Diocèse)… Tout cela fait à juste titre du Père Théodard l’un des Pères Fondateurs de l’Eglise de Butembo-Beni pour laquelle il a consacré 34 ans de sa vie. »
Son retour au pays natal.
A l’âge de 74 ans, épuisé le Père Théodard regagne la communauté de la procure en Belgique. Là il essaye de mettre encore toute sa personne au service de la mission Congolaise. En 1996 il regagne la communauté de Borsbeek et rend encore quelques services pastoraux à la paroisse. Des problèmes de santé se manifestent de plus en plus : le cœur et les poumons sont épuisés et nécessitent des opérations. Il meurt à la clinique St.-Vincent à Anvers le 4 mai 2002 Les funérailles ont eu lieu le 11 mai dans l’église paroissiale de Borsbeek. Son corps repose au cimetière de Borsbeek.
Une messe de suffrage pour le Père Théodard a été célébrée à la Cathédrale de Butembo. Au cours de cette Eucharistie très fervente, on a pu constater que le souvenir de ce missionnaire demeure très vivant dans la mémoire de tous ceux qui l’ont connu, dix ans après son retour définitif en Europe. Des témoignages à la fois très émouvants et très édifiants ont été donnés au sujet de sa personnalité aux qualités humaines, sociales, spirituelles et missionnaires exceptionnelles.
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Le Père Théodard avait une âme d’artiste. Excellent musicien il interprétait avec cœur les oeuvres des plus grands maîtres classiques aux orgues. A l’occasion de grandes fêtes assomptionnistes, il composait de petits chef-d’œuvres musicaux sur paroles du poète Père Vincent van der Meersch. Il aimait l’architecture. Responsable de plusieurs constructions il suggérait aux architectes des innovations artistiques. La maison de Leuven en est la preuve tangible. C’était un homme agréable, compréhensif, modeste et ouvert aux jeunes. Pour ne citer qu’un exemple parmi tant d’autres : comme maître des novices au Congo, il coiffait les frères novices en échangeant avec eux une conversation sur l’un où l’autre aspect de la vie pour mieux connaître et comprendre l’âme africaine. C’était un religieux pieux d’une très grande foi. Un écrit du Père Théodard, retrouvé après sa mort , intitulé « Lettre à Dieu » en témoigne.
>Un missionnaire dans l’âme.
En 1958 Mgr Piérard lance un appel et demande un vicaire général doué de connaissances en Droit Canon. Le Père Théodard répond à cet appel et assumera pendant 34 ans des responsabilités différentes en pays de mission.
Mgr Sikuli Melchisédech, évêque actuel de Butembo témoigne :
« Les nombreux et inestimables services que le Père Théodard a rendus avec générosité et compétence aux deux premiers Évêques du Diocèse dans leurs charges pastorales et administratives, sa contribution déterminante et qualifiée dans la rédaction des Constitutions des deux Congrégations religieuses diocésaines, à savoir la Congrégation des Petites Sœurs de la Présentation de Notre Dame au Temple et la Congrégation des Frères de l’Assomption, toutes deux fondées par S.E.Mgr Joseph Henri Piérard, de vénérable mémoire , ses onze ans de service pastoral direct en tant que curé de la paroisse de Mbau ; ses fonctions administratives et autres au sein de sa propre Congrégation où il s’est investi dans la formation en tant que maître des novices et la promotion d’une Assomption Congolaise et Africaine ; son travail de premier directeur du Centre de formation catéchétique qui lui a donné l’opportunité d’exprimer son charisme de compositeur à travers des recueils de chants liturgiques traduisant l’âme africaine ; ses animations spirituelles très appréciées des religieux de toutes les Congrégations confondues et spécialement du mouvement du Renouveau charismatique dont il a soutenu et affermi les premiers pas ; ses initiatives de développement en vue d’indiquer aux communautés religieuses, à l’Eglise particulière ainsi qu’à la population les moyens de se prendre matériellement en charge ( un exemple : il a introduit l’énergie solaire dans toute la région du Diocèse)… Tout cela fait à juste titre du Père Théodard l’un des Pères Fondateurs de l’Eglise de Butembo-Beni pour laquelle il a consacré 34 ans de sa vie. »
Son retour au pays natal.
A l’âge de 74 ans, épuisé le Père Théodard regagne la communauté de la procure en Belgique. Là il essaye de mettre encore toute sa personne au service de la mission Congolaise. En 1996 il regagne la communauté de Borsbeek et rend encore quelques services pastoraux à la paroisse. Des problèmes de santé se manifestent de plus en plus : le cœur et les poumons sont épuisés et nécessitent des opérations. Il meurt à la clinique St.-Vincent à Anvers le 4 mai 2002 Les funérailles ont eu lieu le 11 mai dans l’église paroissiale de Borsbeek. Son corps repose au cimetière de Borsbeek.
Une messe de suffrage pour le Père Théodard a été célébrée à la Cathédrale de Butembo. Au cours de cette Eucharistie très fervente, on a pu constater que le souvenir de ce missionnaire demeure très vivant dans la mémoire de tous ceux qui l’ont connu, dix ans après son retour définitif en Europe. Des témoignages à la fois très émouvants et très édifiants ont été donnés au sujet de sa personnalité aux qualités humaines, sociales, spirituelles et missionnaires exceptionnelles.
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Une personne talentueuse.
En 1947 il enseigne le Droit Canon à Saint-Gérard. De&bnps; 1948 à 1953 il est nommé professeur et économe dans la nouvelle maison de théologie à Hal et y a assumé pendant une année la tâche de supérieur. De &bnps:1953 à 1957 il est supérieur de la maison universitaire de Leuven-Vaartstraat. C’est durant cette période qu’il réalise le projet de la reconstruction du couvent de Halvestraat, l’ancienne maison assomptionniste étant bombardée et complètement détruite pendant la guerre en 1940.
Le Père Théodard avait une âme d’artiste. Excellent musicien il interprétait avec cœur les oeuvres des plus grands maîtres classiques aux orgues. A l’occasion de grandes fêtes assomptionnistes, il composait de petits chef-d’œuvres musicaux sur paroles du poète Père Vincent van der Meersch. Il aimait l’architecture. Responsable de plusieurs constructions il suggérait aux architectes des innovations artistiques. La maison de Leuven en est la preuve tangible. C’était un homme agréable, compréhensif, modeste et ouvert aux jeunes. Pour ne citer qu’un exemple parmi tant d’autres : comme maître des novices au Congo, il coiffait les frères novices en échangeant avec eux une conversation sur l’un où l’autre aspect de la vie pour mieux connaître et comprendre l’âme africaine. C’était un religieux pieux d’une très grande foi. Un écrit du Père Théodard, retrouvé après sa mort , intitulé « Lettre à Dieu » en témoigne.
>Un missionnaire dans l’âme.
En 1958 Mgr Piérard lance un appel et demande un vicaire général doué de connaissances en Droit Canon. Le Père Théodard répond à cet appel et assumera pendant 34 ans des responsabilités différentes en pays de mission.
Mgr Sikuli Melchisédech, évêque actuel de Butembo témoigne :
« Les nombreux et inestimables services que le Père Théodard a rendus avec générosité et compétence aux deux premiers Évêques du Diocèse dans leurs charges pastorales et administratives, sa contribution déterminante et qualifiée dans la rédaction des Constitutions des deux Congrégations religieuses diocésaines, à savoir la Congrégation des Petites Sœurs de la Présentation de Notre Dame au Temple et la Congrégation des Frères de l’Assomption, toutes deux fondées par S.E.Mgr Joseph Henri Piérard, de vénérable mémoire , ses onze ans de service pastoral direct en tant que curé de la paroisse de Mbau ; ses fonctions administratives et autres au sein de sa propre Congrégation où il s’est investi dans la formation en tant que maître des novices et la promotion d’une Assomption Congolaise et Africaine ; son travail de premier directeur du Centre de formation catéchétique qui lui a donné l’opportunité d’exprimer son charisme de compositeur à travers des recueils de chants liturgiques traduisant l’âme africaine ; ses animations spirituelles très appréciées des religieux de toutes les Congrégations confondues et spécialement du mouvement du Renouveau charismatique dont il a soutenu et affermi les premiers pas ; ses initiatives de développement en vue d’indiquer aux communautés religieuses, à l’Eglise particulière ainsi qu’à la population les moyens de se prendre matériellement en charge ( un exemple : il a introduit l’énergie solaire dans toute la région du Diocèse)… Tout cela fait à juste titre du Père Théodard l’un des Pères Fondateurs de l’Eglise de Butembo-Beni pour laquelle il a consacré 34 ans de sa vie. »
Son retour au pays natal.
A l’âge de 74 ans, épuisé le Père Théodard regagne la communauté de la procure en Belgique. Là il essaye de mettre encore toute sa personne au service de la mission Congolaise. En 1996 il regagne la communauté de Borsbeek et rend encore quelques services pastoraux à la paroisse. Des problèmes de santé se manifestent de plus en plus : le cœur et les poumons sont épuisés et nécessitent des opérations. Il meurt à la clinique St.-Vincent à Anvers le 4 mai 2002 Les funérailles ont eu lieu le 11 mai dans l’église paroissiale de Borsbeek. Son corps repose au cimetière de Borsbeek.
Une messe de suffrage pour le Père Théodard a été célébrée à la Cathédrale de Butembo. Au cours de cette Eucharistie très fervente, on a pu constater que le souvenir de ce missionnaire demeure très vivant dans la mémoire de tous ceux qui l’ont connu, dix ans après son retour définitif en Europe. Des témoignages à la fois très émouvants et très édifiants ont été donnés au sujet de sa personnalité aux qualités humaines, sociales, spirituelles et missionnaires exceptionnelles.
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Une personne talentueuse.
En 1947 il enseigne le Droit Canon à Saint-Gérard. De&bnps; 1948 à 1953 il est nommé professeur et économe dans la nouvelle maison de théologie à Hal et y a assumé pendant une année la tâche de supérieur. De &bnps:1953 à 1957 il est supérieur de la maison universitaire de Leuven-Vaartstraat. C’est durant cette période qu’il réalise le projet de la reconstruction du couvent de Halvestraat, l’ancienne maison assomptionniste étant bombardée et complètement détruite pendant la guerre en 1940.
Le Père Théodard avait une âme d’artiste. Excellent musicien il interprétait avec cœur les oeuvres des plus grands maîtres classiques aux orgues. A l’occasion de grandes fêtes assomptionnistes, il composait de petits chef-d’œuvres musicaux sur paroles du poète Père Vincent van der Meersch. Il aimait l’architecture. Responsable de plusieurs constructions il suggérait aux architectes des innovations artistiques. La maison de Leuven en est la preuve tangible. C’était un homme agréable, compréhensif, modeste et ouvert aux jeunes. Pour ne citer qu’un exemple parmi tant d’autres : comme maître des novices au Congo, il coiffait les frères novices en échangeant avec eux une conversation sur l’un où l’autre aspect de la vie pour mieux connaître et comprendre l’âme africaine. C’était un religieux pieux d’une très grande foi. Un écrit du Père Théodard, retrouvé après sa mort , intitulé « Lettre à Dieu » en témoigne.
>Un missionnaire dans l’âme.
En 1958 Mgr Piérard lance un appel et demande un vicaire général doué de connaissances en Droit Canon. Le Père Théodard répond à cet appel et assumera pendant 34 ans des responsabilités différentes en pays de mission.
Mgr Sikuli Melchisédech, évêque actuel de Butembo témoigne :
« Les nombreux et inestimables services que le Père Théodard a rendus avec générosité et compétence aux deux premiers Évêques du Diocèse dans leurs charges pastorales et administratives, sa contribution déterminante et qualifiée dans la rédaction des Constitutions des deux Congrégations religieuses diocésaines, à savoir la Congrégation des Petites Sœurs de la Présentation de Notre Dame au Temple et la Congrégation des Frères de l’Assomption, toutes deux fondées par S.E.Mgr Joseph Henri Piérard, de vénérable mémoire , ses onze ans de service pastoral direct en tant que curé de la paroisse de Mbau ; ses fonctions administratives et autres au sein de sa propre Congrégation où il s’est investi dans la formation en tant que maître des novices et la promotion d’une Assomption Congolaise et Africaine ; son travail de premier directeur du Centre de formation catéchétique qui lui a donné l’opportunité d’exprimer son charisme de compositeur à travers des recueils de chants liturgiques traduisant l’âme africaine ; ses animations spirituelles très appréciées des religieux de toutes les Congrégations confondues et spécialement du mouvement du Renouveau charismatique dont il a soutenu et affermi les premiers pas ; ses initiatives de développement en vue d’indiquer aux communautés religieuses, à l’Eglise particulière ainsi qu’à la population les moyens de se prendre matériellement en charge ( un exemple : il a introduit l’énergie solaire dans toute la région du Diocèse)… Tout cela fait à juste titre du Père Théodard l’un des Pères Fondateurs de l’Eglise de Butembo-Beni pour laquelle il a consacré 34 ans de sa vie. »
Son retour au pays natal.
A l’âge de 74 ans, épuisé le Père Théodard regagne la communauté de la procure en Belgique. Là il essaye de mettre encore toute sa personne au service de la mission Congolaise. En 1996 il regagne la communauté de Borsbeek et rend encore quelques services pastoraux à la paroisse. Des problèmes de santé se manifestent de plus en plus : le cœur et les poumons sont épuisés et nécessitent des opérations. Il meurt à la clinique St.-Vincent à Anvers le 4 mai 2002 Les funérailles ont eu lieu le 11 mai dans l’église paroissiale de Borsbeek. Son corps repose au cimetière de Borsbeek.
Une messe de suffrage pour le Père Théodard a été célébrée à la Cathédrale de Butembo. Au cours de cette Eucharistie très fervente, on a pu constater que le souvenir de ce missionnaire demeure très vivant dans la mémoire de tous ceux qui l’ont connu, dix ans après son retour définitif en Europe. Des témoignages à la fois très émouvants et très édifiants ont été donnés au sujet de sa personnalité aux qualités humaines, sociales, spirituelles et missionnaires exceptionnelles.
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Une personne talentueuse.
En 1947 il enseigne le Droit Canon à Saint-Gérard. De&bnps; 1948 à 1953 il est nommé professeur et économe dans la nouvelle maison de théologie à Hal et y a assumé pendant une année la tâche de supérieur. De &bnps:1953 à 1957 il est supérieur de la maison universitaire de Leuven-Vaartstraat. C’est durant cette période qu’il réalise le projet de la reconstruction du couvent de Halvestraat, l’ancienne maison assomptionniste étant bombardée et complètement détruite pendant la guerre en 1940.
Le Père Théodard avait une âme d’artiste. Excellent musicien il interprétait avec cœur les oeuvres des plus grands maîtres classiques aux orgues. A l’occasion de grandes fêtes assomptionnistes, il composait de petits chef-d’œuvres musicaux sur paroles du poète Père Vincent van der Meersch. Il aimait l’architecture. Responsable de plusieurs constructions il suggérait aux architectes des innovations artistiques. La maison de Leuven en est la preuve tangible. C’était un homme agréable, compréhensif, modeste et ouvert aux jeunes. Pour ne citer qu’un exemple parmi tant d’autres : comme maître des novices au Congo, il coiffait les frères novices en échangeant avec eux une conversation sur l’un où l’autre aspect de la vie pour mieux connaître et comprendre l’âme africaine. C’était un religieux pieux d’une très grande foi. Un écrit du Père Théodard, retrouvé après sa mort , intitulé « Lettre à Dieu » en témoigne.
>Un missionnaire dans l’âme.
En 1958 Mgr Piérard lance un appel et demande un vicaire général doué de connaissances en Droit Canon. Le Père Théodard répond à cet appel et assumera pendant 34 ans des responsabilités différentes en pays de mission.
Mgr Sikuli Melchisédech, évêque actuel de Butembo témoigne :
« Les nombreux et inestimables services que le Père Théodard a rendus avec générosité et compétence aux deux premiers Évêques du Diocèse dans leurs charges pastorales et administratives, sa contribution déterminante et qualifiée dans la rédaction des Constitutions des deux Congrégations religieuses diocésaines, à savoir la Congrégation des Petites Sœurs de la Présentation de Notre Dame au Temple et la Congrégation des Frères de l’Assomption, toutes deux fondées par S.E.Mgr Joseph Henri Piérard, de vénérable mémoire , ses onze ans de service pastoral direct en tant que curé de la paroisse de Mbau ; ses fonctions administratives et autres au sein de sa propre Congrégation où il s’est investi dans la formation en tant que maître des novices et la promotion d’une Assomption Congolaise et Africaine ; son travail de premier directeur du Centre de formation catéchétique qui lui a donné l’opportunité d’exprimer son charisme de compositeur à travers des recueils de chants liturgiques traduisant l’âme africaine ; ses animations spirituelles très appréciées des religieux de toutes les Congrégations confondues et spécialement du mouvement du Renouveau charismatique dont il a soutenu et affermi les premiers pas ; ses initiatives de développement en vue d’indiquer aux communautés religieuses, à l’Eglise particulière ainsi qu’à la population les moyens de se prendre matériellement en charge ( un exemple : il a introduit l’énergie solaire dans toute la région du Diocèse)… Tout cela fait à juste titre du Père Théodard l’un des Pères Fondateurs de l’Eglise de Butembo-Beni pour laquelle il a consacré 34 ans de sa vie. »
Son retour au pays natal.
A l’âge de 74 ans, épuisé le Père Théodard regagne la communauté de la procure en Belgique. Là il essaye de mettre encore toute sa personne au service de la mission Congolaise. En 1996 il regagne la communauté de Borsbeek et rend encore quelques services pastoraux à la paroisse. Des problèmes de santé se manifestent de plus en plus : le cœur et les poumons sont épuisés et nécessitent des opérations. Il meurt à la clinique St.-Vincent à Anvers le 4 mai 2002 Les funérailles ont eu lieu le 11 mai dans l’église paroissiale de Borsbeek. Son corps repose au cimetière de Borsbeek.
Une messe de suffrage pour le Père Théodard a été célébrée à la Cathédrale de Butembo. Au cours de cette Eucharistie très fervente, on a pu constater que le souvenir de ce missionnaire demeure très vivant dans la mémoire de tous ceux qui l’ont connu, dix ans après son retour définitif en Europe. Des témoignages à la fois très émouvants et très édifiants ont été donnés au sujet de sa personnalité aux qualités humaines, sociales, spirituelles et missionnaires exceptionnelles.
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