Henri Marchadour – 1941-2007

Toute sa vie, Henri a eu deux passions: la rencontre des gens et le sport de compétition auquel lui-même s’est adonné tant que ses articulations le lui ont permis. II avait un faible pour les tournois de tennis, de ping-pong, de foot et… de tarot, activités dans lesquelles il s’était fait de nombreux amis et qu’il ne dissociait pas de sa mission d’évangélisation. Bien au contraire, les métaphores sportives truffaient ses homélies ou les mots qu’il écrivait dans les bulletins paroissiaux. Surtout, le sport était pour lui une passerelle de proximité.

Henri a eu le parcours classique des Assomptionnistes de la Province de Bordeaux dans les années 1960: St Maur, Cavalerie, Pont l’Abbé, un court passage par Lormoy et les études à Layrac et Valpré. II a été ordonné prêtre en 1967 à Quimper, le lendemain des obsèques de son père. Pendant trois ans à Paris, il parachève sa formation en suivant des cours de psychologie, de graphologie et de sociologie religieuse. À partir de là, toute sa vie sera au service de la pastorale paroissiale: à Angoulême-Soyaux où il vit en HLM, inséré dans le quartier, membre de l’association des locataires et fervent supporter des équipes sportives locales; puis à Fumel (Lot et Garonne), petite ville marquée par les réalités ouvrières des hauts-fourneaux de Pont-à­Mousson et enfin dans diverses paroisses du diocèse de La Rochelle: Tasdon, Aytré, Périgny, puis Pont-l’Abbé et St Porchaire. Partout, il a montré une attention préférentielle pour les petits, les gens simples.

À l’aise dans les milieux populaires, sans distinction de croyance ou de pratique, il était attentif à la vie des gens. il a accompagné des équipes de jeunes et d’adultes du monde ouvrier (JOC, ACO), ou encore, par exemple, il s’est engagé dans une association au service des immigrés. Depuis 1968 et jusqu’à sa mort, il notait dans des cahiers (plusieurs dizaines), les faits, les phrases, les rencontres, un flash de l’actualité des hommes pour y déceler une lumière d’Évangile. Ainsi les petits, les sans-noms, ceux qu’on ne remarque pas… retrouvaient un nom, une dignité.

Ces cahiers ce sont les Actes des Apôtres continués ou encore un cinquième Évangile avec des paraboles d’aujourd’hui. Ses obsèques ont été présidées par l’évêque de la Rochelle, entouré de plus de soixante concélébrants, dans une église archicomble. Henri est enterré dans le caveau situé dans la propriété de Pont l’Abbé.


Le P. Henri Marchadour est décédé le 6 mai, à l’âge de 65 ans.


Toute sa vie, Henri a eu deux passions: la rencontre des gens et le sport de compétition auquel lui-même s’est adonné tant que ses articulations le lui ont permis. II avait un faible pour les tournois de tennis, de ping-pong, de foot et… de tarot, activités dans lesquelles il s’était fait de nombreux amis et qu’il ne dissociait pas de sa mission d’évangélisation. Bien au contraire, les métaphores sportives truffaient ses homélies ou les mots qu’il écrivait dans les bulletins paroissiaux. Surtout, le sport était pour lui une passerelle de proximité.

Henri a eu le parcours classique des Assomptionnistes de la Province de Bordeaux dans les années 1960: St Maur, Cavalerie, Pont l’Abbé, un court passage par Lormoy et les études à Layrac et Valpré. II a été ordonné prêtre en 1967 à Quimper, le lendemain des obsèques de son père. Pendant trois ans à Paris, il parachève sa formation en suivant des cours de psychologie, de graphologie et de sociologie religieuse. À partir de là, toute sa vie sera au service de la pastorale paroissiale: à Angoulême-Soyaux où il vit en HLM, inséré dans le quartier, membre de l’association des locataires et fervent supporter des équipes sportives locales; puis à Fumel (Lot et Garonne), petite ville marquée par les réalités ouvrières des hauts-fourneaux de Pont-à­Mousson et enfin dans diverses paroisses du diocèse de La Rochelle: Tasdon, Aytré, Périgny, puis Pont-l’Abbé et St Porchaire. Partout, il a montré une attention préférentielle pour les petits, les gens simples.

À l’aise dans les milieux populaires, sans distinction de croyance ou de pratique, il était attentif à la vie des gens. il a accompagné des équipes de jeunes et d’adultes du monde ouvrier (JOC, ACO), ou encore, par exemple, il s’est engagé dans une association au service des immigrés. Depuis 1968 et jusqu’à sa mort, il notait dans des cahiers (plusieurs dizaines), les faits, les phrases, les rencontres, un flash de l’actualité des hommes pour y déceler une lumière d’Évangile. Ainsi les petits, les sans-noms, ceux qu’on ne remarque pas… retrouvaient un nom, une dignité.

Ces cahiers ce sont les Actes des Apôtres continués ou encore un cinquième Évangile avec des paraboles d’aujourd’hui. Ses obsèques ont été présidées par l’évêque de la Rochelle, entouré de plus de soixante concélébrants, dans une église archicomble. Henri est enterré dans le caveau situé dans la propriété de Pont l’Abbé.


Bibliographies