Jan Engelbertink – 1921-2005

Les années de formation

Jan est né le 9 juillet 1921 dans un village de Twente, appelé Weerselo. Après l’école primaire il part en septembre 1935 pour Boxtel où il fait ses études secondaires à l’alumnat des Assomptionnistes. Le 21 septembre il commence son noviciat  à Moergestel et il y fait ses premiers voeux le 22 septembre 1942. A l’Augustinianum de Bergeijk  il étudie la philosophie de &bnps;1942 à 1945. A la fin de cette année il part pour Lormoy en France pour ses études de théologie. Il est ordonné prêtre à Bergeijk le 3 mai 1949.

Professeur en Hollande et à l’étranger.

Ensuite il revient en France et enseigne pendant deux ans à un alumnat assomptionniste. En septembre 1951 il part pour Charfé au Liban où jusqu’en 1958 il donne des cours d’exégèse, de droit canonique et de théologie morale. Aussi il est souvent consulté par le tribunal ecclésiastique concernant la dissolution de mariages. De retour aux Pays-Bas il séjourne pendant un certain temps au noviciat de Steenbergen et donne des cours d’ascèse à Bergeijk.

En 1964 il devient supérieur de notre maison d’études à Nimègue et il est en même temps catéchiste dans la ville.

Pasteur.

De &nbps;1970 à 1976 il est vicaire dans la paroisse Antonius van Padua à Nimègue et après, jusque 1986 pasteur dans notre paroisse de Vught et de &nbps;1986 à 1998 recteur de la maison de repos St Joseph dans son village natal de Weerselo. En 1998 il devient membre de la communauté Parkweg à Boxtel.

Molenweide-Lidwina-la fin.

Pour raisons de santé Jan rejoint en 2003 la maison de repos Molenweide et une année après il est admis dans la maison de santé Lindenlust/Lidwina. C’est un lent et en même temps rapide procès de délabrement. Lent parce qu’il fallait deux ans pour découvrir que le défaut de mémoire n’était pas la seule cause de sa maladie, comme il prétendait lui-même. Rapide parce que peu après on découvre que Jan ne sait plus s’orienter et on se réalise que son état de santé s’aggrave rapidement. Au début il en souffre que les autres doivent attirer son attention sur le fait qu’il n’est plus tout à fait à la page. Épuisé par une démence progressive il meurt le 5 juin 2005.

La personne Jan Engelbertink.

Sur le mémento nous lisons “tu as combattu le bon combat”. Cela vaut pour sa manière de vivre et de travailler comme religieux-prêtre. Un bon ami à lui au moment qu’il apprend la mort de Jan, dit  : « un grand homme s’en est allé » . Jan, modeste et sans façon, n’aurait pas voulu entendre cet éloge. Il sait relativiser. Aux novices il dit sans cesse que tout est relatif.

Bien d’années après, ces mêmes élèves lui disent qu’il avait l’habitude, à la fin de chaque année de noviciat, de leur expliquer qu’ils pouvaient tout oublier de son cours pourvu qu’ils se rappellent le résumé: « tout est relatif ….et même ceci est relatif ». Jan est donc un des rares professeurs dont les élèves se souviennent encore du résumé du cours.

Jan est un homme calme, aimable et paisible, un parent intéressé, un confrère charmant qui sait donner de l’amitié et qui sait la recevoir. Le 9 juin 2005 , après une célébration Eucharistique solennelle à Molenweide, Jan est inhumé au cimetière de Stapelen.


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Bibliographies