µ<p>Jan- Mathijs Verheyen est né à Gruitrode (Limbourg) le 29/04/1922. Il fait la grammaire à l’alumnat de Zepperen et la première année des humanités à l’alumnat de Kapelle o/d.Bos (de 1934 à 1941). En septembre 1941 il se rend à Taintegnies pour la prise d’habit comme frère coadjuteur. Il prononce ses premiers vœux de religieux le 28/09/ 1943.sous le nom de Frère Hendrik. Il suit des cours de cordonnerie à Tournai dans une école technique des Pères Salésiens et y prend le grade de cordonnier professionnel reconnu. </p>
<p></p>
<p><b>Sa vie professionnelle.</b></p>
<p></p>
<p>En 1945 il succède au frère Gérard Eernink, décédé le 22 mars de la même année, comme cordonnier au scolasticat de St.-Gérard. De 1952 à 1957 il est nommé à Bure. Son gros travail ne comprendra plus la réparation ni la fabrication de chaussures, mais à trouver des bienfaiteurs pour pouvoir agrandir l’Institut Ste.-Marie Médiatrice (l’alumnat de Bure). On lui achète une grosse moto (500 cylindrée) et le voilà parti sur les routes de Belgique à quémander des fonds ou des matériaux de construction pour construire un grand bâtiment en annexe du château existant : l’agrandissement de l’école secondaire a.a.. Ce travail lui prendra cinq années et grâce à ce travail ingrat et parfois humiliant, car l’accueil d’un mendiant par les directeurs d’entreprises n’est jamais chaleureux, la construction d’une école secondaire modernisée a pu être effectuée. Sa renommée comme homme d’affaires est faite. Et en 1957 le Provincial le nomme à Kapelle-op/den- Bos afin de quémander pour pouvoir acheter une grande parcelle de terre et pour entamer la construction du grand collège de l’Assomption. Il prend un système de quête qui permet de rassembler des fonds à court terme : « Les investissement et prêts sans ristourne. » Permettez-moi de donner au frère Hendrik le surnom de « vache à lait de la Province. » Maints frères coadjuteurs ont effectué ce travail ingrat de quémandeur, chaque fois que la Province manquait de ressources financières. On oublie parfois de les remercier et d’admirer leur foi profonde. A partir de 1964 il y remplit également la fonction d’économe. En 1969 il prend un congé de maladie auprès du p. Albertus Houbrechts a.a., curé et aumônier de la clinique à Diegem-Lo.</p>
<p></p>