M
ichel était l’arrière petit-fils du chercheur, Alexandre Le Grand, qui à la fin du XIXème siècle retrouva le manuscrit de la fabrication de la Bénédictine. Il avait 28 ans lorsqu’il entra à l’Assomption. Toute sa vie, il l’a consacrée au service de ses frères, pratiquement dans la seule maison provinciale, avenue Denfert-Rochereau, où il est nommé dès ses premiers vœux. Michel était chargé de l’accueil. Il préparait les chambres, organisait les séjours, suivait la gestion comptable de tous les invités. Et ce service fraternel il l’a toujours vécu avec une extraordinaire disponibilité, et un grand sourire. Et, dans le même temps, il s’occupait de la chapelle, de la sacristie, et de répondre au téléphone. Il a connu de près tous les provinciaux et les assistants qui se sont succédé, et il fallait l’entendre raconter quelques belles anecdotes sur l’un ou l’autre, mais toujours avec discrétion et beaucoup d’humour. Quand il prenait quelques jours de vacances, à la paroisse Ste Thérèse de Montpellier, d’où chaque jour il se rendait à Palavas en bus pour une heure de natation, c’était un peu le casse-tête que de le remplacer. Il avait rejoint Lorgues en 1990 et la maison d’Albertville en 2008.
