Jean-Théodore (Léopold en religion) Van Berkel – 1922-2014

Né en Hollande le 11 janvier 1922  d’une famille de 2 enfants.  Jean Théodore entre à l’ Assomption à 19 ans. Après ses humanités à Boxtel et sa philosophie à Bergeyk, il opte pour le prénom de Léopold. C’est sous ce prénom que tout le monde le connaitra. Très vite il découvre la France à Lormoy où il fait sa théologie. Est ordonné le 3 mai 1949 à Bergeyk.

Dés son ordination il opte pour la Province de France et commence à Verargues ses premiers  pas d’enseignants  histoire et géographie de 49 à 54 et surtout d’animateur sportif. Un petit passage à Soisy dans la région parisienne, mais c’est Davézieux en Ardèche, toujours comme enseignant qui l’accueillera le plus longtemps de 55 à 86.

En en 65 l’alumnat de Davézieux ferme ses portes pour l’enseignement et les jeunes suivent les cours à Annonay, Léopold  devient alors animateur d’internat. Mais c’est sur la ville de Davezieux qu’il développe ses talents d’animateur sportif et promeut les clubs de foot de cette ville où jusqu’à la fin de sa vie il restera un président d’honneur.

Tout en restant à Davezieux dans la maison adjacente à l’alumnat, où réside une communauté assomptionniste,  Léopold va être nommé animateur pastoral des jeunes à Saint Rambert d’Albon (de 1971 à 1986). Il s’occupe alors de toutes les aumôneries de l’enseignement public.  Au départ me disait-il  il y avait 5 jeunes puis 20 30, 50.  Il  avait une présence très forte et chaleureuse auprès d’eux.  L’animation sportive était aussi son terrain de rencontre spirituelle, c’était les mêmes jeunes qui venaient dans les deux lieux. Organisateur de petit pèlerinage, de camp de réflexion à N D d’Ay, il y restaure la petite chapelle avec ses jeunes.  Ses talents de peintre, ses goûts artistiques apportent la touche nécessaire à ces travaux de restauration. Pratiquement toutes ses vacances de Noël, Pâques, et grandes vacances il s’investissait sur ces camps de réflexion avec des jeunes.

En 1986, l’évêque demande à Léopold de s’occuper de l’aumônerie de Saint Sorlin, et il restera  pendant 22 ans curé dans cette paroisse de la Valoire.

En 89, il s’offre un séjour en Turquie, ce sera la porte ouverte pour de nombreux voyages à travers l’Anatolie, où plusieurs fois il a été promu guide en Cappadoce sur les traces de saint Paul, parlant assez bien le turc, l’anglais l’allemand. Une passion a aussi accompagné ses loisirs, un amour pour les icônes. Il ne les créait pas, mais restaurait, collait, remettait en valeur. A Saint Sorlin il avait un atelier fort bien aménagé, et il a pu faire de nombreux heureux par les cadeaux offerts lors de son départ de sa paroisse pour venir habiter notre Maison de repos.

À Saint Sorlin Léopold s’était fait de très nombreux amis, d’ailleurs dans tous les lieux qui l’avaient accueilli. Dans notre maison de repos, dès les premières années il me disait  « Nous avons le devoir de dire notre joie d’être ensemble ». Très vite il s’est adapté à  sa nouvelle vie communautaire, lui qui avait été souvent en situation d’isolé de part son ministère. Sa présence  dans la maison a été marquée par ses éclats de rire, et son désir de communiquer la bonne humeur.

P. Jean EXBRAYAT                                  

Bibliographies