Le sacrement du pardon et de la réconciliation.

Je suis un pécheur, et Dieu, dans sa miséricorde, m’offre sans cesse le sang de son Fils pour me purifier dans la piscine de la pénitence. Avec quel respect ne dois-je pas m’approcher d’un sacrement où je reçois le pardon de mes fautes par les mérites du sang d’un Dieu!

Mon examen doit être sérieux; ma confession sincère, franche, ce qui la rendra courte. Ma contrition doit être surtout l’objet de ma plus sérieuse attention; car si, par la grâce de Dieu, je n’ai, en général, que des fautes vénielles à accuser, ce n’est pas tant l’énumération de ces fautes qui importe que le sentiment de douleur avec lequel je les accuse et le ferme propos que je dois de ne plus les commettre.

Directoire, chap. XX De la confession, d’après Ecrits Spirituels, p. 117.

(1) Le ministère de la confession constituait l’une des tâches les plus prenantes du P. d’Alzon, vicaire général, à la cathédrale de Nîmes où son confessionnal était assiégé dès les premières heures de la journée, mais aussi au collège de l’Assomption. On en trouve un témoignage bref mais éloquent dans l’une de ses lettres: t. XIV, p. 395.