Puissance de résurrection.

Le voyageur qui contemple en passant les monuments à demi détruits de la vanité des hommes, en s’asseyant au milieu des ruines de temples, d’amphithéâtres, de palais jadis peuplés, aujourd’hui silencieux et déserts, les reconstruit par la pensée, les remplit avec son imagination d’habitants et de bruits, et quand il a médité un moment sur ce qui n’est plus, il s’éloigne, n’emporte de ses illusions éclipsées que la tristesse et le sentiment du néant de l’homme. Je veux vous faire assister à quelque chose de semblable, mais bien autrement consolant. Voyez les ruines de l’humanité, contemplez ces sublimes débris encore fumants des foudres vengeresses. Eh bien! ce ne sera pas l’esprit de l’homme, mais l’Esprit de Dieu qui ne les relèvera pas en rêve, mais en réalité. Venez et voyez.

Notes sur l’Esprit de Dieu, d’après T.D., t. 48, p. 147-148.

<br>