Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 21.

16 feb 1850 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Frères convers – Le coeur malade – Une délicieuse petite personne sans le sou.

Informations générales
  • PM_XV_021
  • 0+678 c|DCLXXVIII c
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 21.
  • Orig.ms. ACR, AD 699; D'A., T.D. 20, pp. 141-142.
Informations détaillées
  • 1 DOT
    1 FRERES CONVERS ASSOMPTIONNISTES
    1 RENVOI D'UN ELEVE
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 MARSEILLE
    3 PARIS
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Nîmes, le 16 février 1850.
  • 16 feb 1850
  • Nîmes
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

Si vous avez un bon domestique pour Frère convers, envoyez-le moi au plus tôt Hippolyte me dit qu’il en aurait quatre; mais avec un de plus, je crois que nous pourrions déjà organiser notre affaire pour les convers, à moins que vous ne préfériez que nous attendions aux vacances. Je vous promets de laisser l’affaire de Marseille de côté et de chercher sérieusement à aller à Paris le plus tôt possible.

Adieu, ma fille. J’ai le coeur malade. Il m’a fallu voir hier une mère pleurer une heure de suite devant moi, sans lui accorder la grâce de son fils que j’ai dû chasser. Je n’y tiens plus. Tout vôtre en Notre-Seigneur.

Je voudrais bien vous donner une délicieuse petite personne de dix-neuf ans, mais elle n’a pas le sou, et il faudrait se charger de sa mère. Mais aussi, sans être très instruite, c’est un sujet admirable.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum