DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 7

12 jan 1868 Nîmes PICARD François aa

Je ne puis quitter Nîmes en ce moment. – Vous pouvez partir pour la Belgique. – Le chemin de fer. – Proposition du P. Tissot. – L’activité du P. Vincent de Paul.

Informations générales
  • DR07_007
  • 3226
  • DERAEDT, Lettres, vol.7 , p. 7
  • Orig.ms. ACR, AE 263; D'A., T.D. 25, n. 263, p. 211.
Informations détaillées
  • 1 AUMONIER
    1 CHEMIN DE FER
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 MEDECIN
    1 MISSION D'AUSTRALIE
    1 RACE NOIRE
    1 ZOUAVES PONTIFICAUX
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 DARBOY, GEORGES
    2 QUINN, JAMES
    2 TISSOT, PAUL-ELPHEGE
    3 BELGIQUE
    3 MONTE ROTONDO
    3 NIMES
    3 RODEZ
    3 ROME
    3 SAINT-HIPPOLYTE-DU-FORT
    3 VIGAN, LE
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Nîmes, 12 janvier [18]68.
  • 12 jan 1868
  • Nîmes
La lettre

Cher ami,

Impossible de vous répondre sur mon voyage à Paris. Vous comprenez qu’il me faut rester ici pour couvrir la situation financière. A Paris, je veux bien croire que je vous ferais plaisir; ici, je crois être utile. C’est peut-être préférable. Le P. V[incent] de P[aul] absent, il importe que le collège soit mené. Le P. Emm[anuel] fait à merveille, mais n’est pas encore tout ce qu’il faut. Cela vient avec un peu d’expérience, mais l’expérience ne s’acquiert pas du soir au lendemain. Enfin je crois que vous pouvez partir pour la Belgique(1).

Les renseignements que vous m’avez fournis sur le chemin de fer étaient connus. C’est la marche générale de ces sortes d’affaires. Je tenais à savoir si le chemin de fer s’arrêterait définitivement au Vigan. Et si, supposé qu’on le continuât jusqu’au Rodez(2), on prendrait plus haut à partir de Saint-Hippolyte. Ceci peut et doit être décidé depuis quelques mois.

Le P. Tissot me fait de très belles propositions de la part de Mgr Quinn, supposé que nous veuillons nous occuper des Blacks ou indigènes. Je n’y consentirai qu’à la condition d’être chez nous comme religieux.

Le P. V[incent] de P[aul] est à Monte-Rotondo et à Rome, utile surtout à Monte-Rotondo, où les zouaves malades sont achevés par un médecin garibaldien. C’est affreux, mais c’est ainsi. Le P. V[incent] de Paul se propose de le dénoncer, mais il doit vous écrire tout cela, car à qui n’écrit-il pas? Il me paraît très heureux de sa mission. Je vous le donnerai, dès qu’il croira cette mission terminée.

Adieu, à tous, et à vous, cher ami, toutes les tendresses de mon coeur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Virginie(3) n'est guère aimable.1. Il ne s'y rendra qu'en avril.
2. Transcription des T.D. Le ms a *jusqu'au Rodhez*.
3. L'archevêque de Paris. Le P. d'Alzon pense aux difficultés créées aux R.A. à propos de leur fondation à Reims.