DERAEDT, Lettres, vol.9 , p. 228

Cher ami,

Je vous conjure de surveiller par vous-même ou de faire surveiller la réunion des anciens élèves, pour voir la tournure que cela prend. Rien ne me semble plus important, afin que je sache dans quel sens elle marche. Evidemment, il y a là quelque chose à faire.

Adieu. Je suis bien pris. Tout à vous. Je puis vous dire que, bien que la matière de mes conférences s’étende tous les jours, je parle deux fois par jour pour vous arriver plus tôt, si c’est possible. Addio.

E.D'ALZON.

J'oubliais de vous dire que j'ai vu M. de Bonald, député de l'Aveyron. Il est convenu que je lui adresserai dans la Revue de janvier une lettre sur ce qu'il y a à faire au sujet de la future loi de l'enseignement(2). J'en voulais adresser une autre au *Bulletin de Saint-François de Sales*, mais je pense que je ferai tout aussi bien de l'adresser à la Revue, où le *Bulletin* la prendra, s'il la veut. Ce sera pour février.1. T.D. = *novembre 1871*. La visite de M. de Bonald a eu lieu le 22 novembre (*Lettre* 4464). Il ne subsiste pas de lettre du 22 du P. d'Alzon à E. Bailly, alors qu'il y en a une chaque jour du 23 au 26. Nous glissons donc notre lettre dans cet espace libre, tout en sachant bien que rien n'empêche qu'un de ces jours-là il y ait eu deux lettres au même. - Ajoutons que le 22 est un mercredi et que la réunion à surveiller a lieu le vendredi.
2. Elle parut, en effet, en janvier 1872, dans la *Revue de l'Enseignement chrétien*, t.2, pp. 129-137.