- DR11_165
- 5374
- DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 165
- Orig.ms. ACR, AF 108; D'A., T.D.26, n.496, p.87.
- 1 CHAPITRE GENERAL DES ASSOMPTIONNISTES
1 CHOIX
1 CIRCULAIRES DU PERE D'ALZON
1 CRITIQUES
1 CULPABILITE
1 DOCTRINES ROMAINES
1 EVEQUE ORDINAIRE DU DIOCESE
1 GALLICANISME
1 MALADES
1 NOMINATIONS
1 PRUDENCE
1 PUNITIONS
1 RAPPORTS DU SUPERIEUR
1 SAINTETE
1 SUCCESSION APOSTOLIQUE
1 SUPERIEUR DE COMMUNAUTE
1 SURVEILLANCE PAR LE SUPERIEUR
1 VICAIRE GENERAL
2 BARAGNON, NUMA
2 BESSON, LOUIS
2 CHIGI, FLAVIO
2 GALLOIS, AUGUSTIN
2 MEGLIA, PIER-FRANCESCO
2 PICARD, FRANCOIS
2 RICHOUD, THOMAS
2 ROBINET DE CLERY, ADRIEN
2 SAIVET, JOSEPH-FREDERIC
2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
2 VIDAL, ALPHONSE
3 HYERES
3 LOZERE, DEPARTEMENT
3 LYON
3 NIMES
3 ROME - AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
- BAILLY_VINCENT de Paul aa
- Nîmes, le 15 juillet 1875.
- 15 jul 1875
- Nîmes
- Evêché|de Nîmes
Cher ami(1),
Je vous remercie des détails que vous me donnez et des observations que vous me faites; mais permettez-moi de vous faire remarquer, à mon tour, que je ne me serais jamais douté que vous ayant chargé de gouverner la petite maison de Rome, vous eussiez cru nécessaire d’être interrogé pour parler. Je vais plus loin. Vous avez parlé, mais jamais je n’ai vu dans vos paroles une exclusion formelle, de telle sorte que nous devons dire, il y a eu malentendu(2).
Quant au P. Hippolyte, c’est autre chose. En dehors du confessionnal, il a fait des enquêtes sur les moeurs de l’ex-Alphonse, et sauf l’affaire d’un enfant où le P. Hippolyte ne l’a pas cru coupable, je n’ai rien su de ce dont on l’accusait au noviciat. Pourtant, il y avait des accusations. Mais après la manière dont je réclame les observations des supérieurs, j’ai l’espoir que les choses iront mieux désormais. Seulement, je ne m’étais pas cru tellement ogre qu’il fallût pour me parler s’enfermer dans une tourelle de monitor.
M. Besson tarde bien à nous arriver. Si vous croyez la nomination définitivement écartée, parlez, mais avec la plus grande circonspection, de M. Richard(4), un ex-grand vicaire de Lyon écarté par les gallicans du pays, homme de talent, de sainteté, d’excellents principes. Cléry, sur ma demande, a écrit à Baragnon. Chigi(3) veut Saivet à tout prix, mais c’est un cacochyme qui, nous assurent des prêtres de la Lozère, n’a pu faire cette année que huit jours de visite et passe l’hiver à Hyères. Il ne faut pas croire que Nîmes et Hyères soient le même climat. Vous le savez aussi bien que moi, et vous pouvez donner mon exemple de l’hiver dernier.
Adieu. On me dérange. Mille tendresses pour vous et vos frères. Vous recevrez sous peu deux circulaires, et puis, plus rien jusqu’au Chapitre.
E.D'ALZON.2. Le P. Bailly a évoqué le cas d'Augustin Gallois à l'époque où lui-même était "étudiant-supérieur" à Rome (novembre 1861-juin 1863).
3. Voulant citer le nonce à Paris, le P. d'Alzon a nommé le cardinal Flavio Chigi, prédécesseur de Mgr Meglia jusqu'en avril 1874.
4. [Lire *Richoud*, comme à la lettre 5372].