DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 288

31 oct 1875 Paris CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Que devenez-vous ? – Ces dentiers sont bien commodes – Comment vont nos filles ?

Informations générales
  • DR11_288
  • 5508
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 288
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 424; D'A., T.D.30, n.472, pp.272-273.
Informations détaillées
  • 1 HANDICAPS
    1 OBLATES
    2 CORRENSON, CHARLES-LOUIS
    2 DUGAS, JEANNE DE CHANTAL
    2 DURAND, MADELEINE
    2 DURAND, MARIE DE L'ANNONCIATION
    3 NIMES
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Paris, [fin] oct[obre 18]75(1).
  • 31 oct 1875
  • Paris
La lettre

Que devenez-vous donc, ma bien chère enfant? Etes-vous malade? M. votre père est-il plus souffrant? Vous m’inquiétez par votre silence, je vous assure. Moi, j’ai passé quelques jours non pas malade, mais souffrant. Le placement de mes dentiers, j’en ai deux, un en haut, l’autre en bas, sans me faire positivement bien mal, m’a agacé au point que je n’étais capable de rien et que je dormais constamment, quand est venue la détente. Mais ces dentiers sont bien commodes. Je ne suis presque plus gêné, j’appuie sans peine d’un côté; cela vient peu à peu de l’autre.

Comment vont nos filles? Soeur Jeanne m’a écrit une lettre d’ennui sur Soeur Madeleine et Soeur Marie de l’Annonciation. J’ai écrit à Soeur Madeleine une lettre, à laquelle elle a paru ne rien comprendre; je crois qu’elle comprenait très bien. Enfin, à mon retour, nous réglerons cela.

Adieu, bien chère enfant. Faites-moi donner un petit signe de vie, si vous ne pouvez m’écrire vous-même. Votre père tout dévoué.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le *3 octobre*, date du ms, le P. d'Alzon était toujours à Nîmes. Ce qu'il dit de ses dents nous fait penser que cette lettre est postérieure à la *Lettre* 5499 du 26 octobre. Le zéro de 3*0* ne serait-il pas resté dans l'encrier par contamination avec la lettre initiale d'*o*ctobre?