DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 519

6 dec 1876 Nîmes PICARD François aa

Approbations pour le noviciat – Faudra-t-il les huissiers ? – Paris et les ressources du Midi – Le questionnaire de Mgr de Cabrières – Les Religieuses de l’Assomption à Montpellier.

Informations générales
  • DR11_519
  • 5784
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 519
  • Orig.ms. ACR, AF 172; D'A., T.D. 26, n. 558, pp. 145-146.
Informations détaillées
  • 1 ALUMNATS
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 CREANCES A PAYER
    1 CRITIQUES
    1 DECISIONS DU CHAPITRE
    1 ECONOMAT GENERAL
    1 ELEVES
    1 PREDICATION
    1 RAPPORTS SUR LES POSTULANTS
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 RESSOURCES FINANCIERES
    1 SUPERIEURE GENERALE
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 GARNIER, AGNES-EUGENIE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 PAGES, LEON
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 MIDI
    3 MONTPELLIER
    3 NIMES
    3 PARIS
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Nîmes, le 6 décembre 1876.
  • 6 dec 1876
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Cher ami,

J’ai retrouvé le rapport, et on va vous expédier l’approbation pour les deux postulants. Nous vous donnerons toutes les approbations possibles. Mais j’avoue que le Père Hippolyte me surprend en me faisant envoyer une note à payer de Pagès; ce que je ne refuse pas, pourvu qu’il m’envoie ce qui doit être versé à la caisse générale et qui aurait dû l’être au mois de novembre, d’après les décisions du Chapitre. A Nîmes, on se conduit autrement. Enfin, voilà la troisième sommation. Faudra-t-il les huissiers?

Hier, à Montpellier, j’ai demandé si on savait quelque chose pour les alumnats de la province de Nîmes, comme la supérieure générale y avait consenti. On m’a répondu que Paris réclamait. Je fus un peu estomaqué que Paris prît les ressources du Midi. S’il en est ainsi, je serai obligé d’aller prêcher l’oeuvre de Notre-Dame des Vocations ailleurs que dans les chapelles des religieuses de l’Assomption.

Mgr de Cabrières a été un peu peiné de la réponse de la supérieure générale à son questionnaire. Mais il y avait là un malentendu. Au fond, je crois que le seul tort de la supérieure est d’avoir donné trop de détails; et cela, on ne peut pas le lui reprocher. Au fond, l’évêque de Montpellier jubile de la masse d’élèves qui arrivent à ces Dames. Au 1er janvier, elles dépasseront 50. On ne sait déjà plus où les mettre. Soeur Agnès-Eugénie m’assure avoir quatorze jeunes personnes qui sont venues lui parler de leur vocation. Cela s’ébranle aussi au collège.

Notes et post-scriptum