Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 320.

14 apr 1879 Paris FABRE_JOSEPHINE

Condoléances pour la mort de sa mère.

Informations générales
  • PM_XV_320
  • 6664 a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 320.
  • Cop.ms. de la destinataire ACR, AO 18; D'A., T.D. 39, n. 68, p. 236. Les points de suspension sont dans la copie.
Informations détaillées
  • 1 PATERNITE SPIRITUELLE
    2 FABRE, MADAME JOSEPH
    3 NIMES
    3 ROME
  • A MADEMOISELLE JOSEPHINE FABRE
  • FABRE_JOSEPHINE
  • [Paris, 14 avril 1879]
  • 14 apr 1879
  • Paris
La lettre

Le bon Dieu a donc disposé de votre [mère], ma bien chère enfant; il l’a prise dans des jours bien précieux, où nous pouvons le plus espérer de sa miséricorde(1). Vous voilà seule!.. Que la volonté divine s’accomplisse sur vous! Pour moi, je sens bien que je deviens encore plus votre père, si c’est possible. Offrez à Notre-Seigneur vos peines et vos douleurs. Aucune parole ne peut les consoler; il faut, pour les adoucir, la grâce de Notre-Seigneur. Rendez méritoire votre douleur en vous offrant avec un plus complet abandon, à la main qui vous frappe. Pensez aux prières que vous devez à l’âme qui vous quitte. Que je voudrais être auprès de vous, ma bien chère fille! Mais Dieu a permis une combinaison, que je ne pouvais prévoir il y a quelque temps, pour me tenir éloigné en ce moment… Je compte ne pas aller à Rome et je serai à Nîmes, vers le 20 au plus tard(2). Il me tarde bien de vous revoir.

Adieu, ma chère et bien chère enfant. Je puis vous assurer, comme je vous le disais il y a deux ou trois jours, que je me sens tous les jours plus votre tout unique père.

Notes et post-scriptum
1. Mme Joseph Fabre, née Jeanne-Marie Nourry, est décédée à Nîmes le 13 avril 1879, jour de Pâques. Le P. d'Alzon était à Paris où il séjourna du 7 au 28 avril. Notre lettre peut sans doute être datée du 14 avril, jour où vraisemblablement il reçut la nouvelle. - Les T.D. situaient cette lettre entre 1870 et 1880.
2. Peut-être faut-il lire 29, jour où effectivement le P. d'Alzon rentra à Nîmes.