Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.239

jan 1853 Nîmes, PUYSEGUR_MADAME

L’abbé Henri ne trouve plus de dettes criardes. – Il ne veut pas faire une excellente affaire pour ne pas augmenter ses dettes. – Il voudrait pouvoir causer avec sa mère.

Informations générales
  • T1-239
  • 221
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.239
  • Orig.ms. ACR, AN 139.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 COLLEGIENS
    1 CONTRARIETES
    1 CREANCES A PAYER
    1 VIE DE FAMILLE
    2 ALZON, MADAME HENRI D'
    2 CAMPBEL, DE
    2 HENRI, EUGENE-LOUIS
    2 LAURENT, CHARLES
    2 PUYSEGUR, ANATOLE DE
    2 PUYSEGUR, JEAN DE
    2 VAILHE, SIMEON
    2 VEUILLOT, LOUIS
    3 MONTPELLIER
    3 NIMES
    3 NIMES, RUE DU PONT DE LA SERVIE
    3 PARIS
    3 ROME
  • A SA SOEUR, MADAME DE PUYSEGUR
  • PUYSEGUR_MADAME
  • le [janvier] 185[3] .
  • jan 1853
  • Nîmes,
  • Maison de l'Assomption
La lettre

Chère amie[2],

J’ai écrit à M. de Campbel; depuis, je n’ai aucune nouvelle. Je te prie de dire à maman que l’abbé Henri, qui veut aller à Rome[3], ne trouve plus de dettes criardes. Tu sais qu’il s’en plaignait. Il a trouvé 8.000 francs, avec lesquels il va faire des remboursements. Je te dis ceci pour te mettre à même de juger ce qu’il a pu te dire pendant les vacances. Il est vrai qu’il nous vient sans cesse de nouveaux élèves. Pour peu que cela dure, je ne saurai plus où les loger. Et pourtant, on m’offre pour 55.000 francs, peut-être même 50.000, avec dix ans pour payer, la maison qui fait l’angle de ma rue et qui nous irait à merveille[4]; mais je ne veux pas faire une excellente affaire pour ne pas augmenter mes dettes.

Adieu. Jean va bien[5]. Quand allez-vous à Montpellier? Je voudrais bien que maman vînt un mercredi, par le convoi de midi; je causerais avec elle toute le soirée. Le lendemain, elle verrait Jean. Peut-être se déciderait-elle à ne plus me dire de dures paroles[6]. Je t’embrasse.

EMM[ANNUEL]
Notes et post-scriptum
1. Datation donnée par le P. S. Vailhé, mais peu sûre.
2. Nous n'avons à ce jour que deux lettres du P. d'Alzon adressées à soeur Marie, veuve du comte Anatole de Puységur(+1851); celle-ci et celle du 30 juin 1834 *(Lett. I,* 597).
3. L'abbé Henri partit pour Rome le 13 mars, où se rendait également Louis Veuillot. Le P. d'Alzon part pour Paris le 9 février et ne revient à Nîmes que le 15 mars. Au début de janvier, Mme de Puységur est à Paris.
4. La maison Grégoire, à l'angle de la rue de la Servie et de la rue Monjardin (lettre de l'abbé Henri, du 3 mars).
5.Son neveu, Jean de Chastenet de Puységur, élève de l'Assomption de 1850 à 1859.
6. L'incompréhension entre le P. d'Alzon, d'une part, sa mère et sa soeur, d'autre part, ira croissante jusqu'en 1857. De Paris, le P. Laurent écrit, le 18 janvier: <>.