- T1-629
- 577
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.629
- Orig. ms. AC R.A.; D'A., T.D. 35, n. 9, p. 27.
- 1 COLLEGE DE NIMES
1 DEPASSEMENT DE SOI
1 PURIFICATIONS SPIRITUELLES
1 SUPERIEURE
2 CABRIERES, ANATOLE DE
2 GOUY, MARIE DU SAINT-SACREMENT DE
2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
2 SOULAS, ANDRE
3 LAVAGNAC
3 MONTPELLIER
3 NIMES - A SOEUR MARIE-CATHERINE COMBIE
- COMBIE_MARIE-Catherine ra
- 14 déc[embre 18]55.
- 14 dec 1855
- Lavagnac,
Ma chère fille,
Notre Mère m’a demandé d’écrire quelques mots à Soeur M[arie] du S[aint]-S[acrement][1]. Les voici[2]. Cette pauvre enfant paraît désolée. Je crois que tout ceci est une purification nécessaire; elle se relèvera bientôt, si elle peut acquérir un grand amour désintéressé et aimer Notre-Seigneur pour lui encore plus que pour elle. J’ignore si elle est extérieurement fervente; mais ce qu’il lui faut surtout, c’est de s’attacher le plus fortement possible à Notre-Seigneur pour lui seul, bien plus qu’au bonheur de l’aimer.
Adieu, ma fille. Tout vôtre en Notre-Seigneur.
E. D'ALZON.2. Lettre jointe, à transmettre. (*578*).1. Mère M.-Eugénie a rejoint sa communauté de Nîmes et le P. d'Alzon, pour raison de santé, a dû s'éloigner à Lavagnac. Se sentant menacé de paralysie, depuis son attaque de mai 1854, il va être condamné pendant près de deux ans à une demi-inaction. Il demeure chez ses parents, soit à Montpellier, soit à Lavagnac, sauf à faire quelques petites apparitions à Nîmes et à Paris. Quand il est à Montpellier, il dit ordinairement la messe chez l'abbé Soulas, son compagnon et ami de grand séminaire. - Depuis la rentrée d'automne 1855, c'est l'abbé de Cabrières, ancien élève, qui dirige le collège de Nîmes. - Les projets de déplacement qu'il annonce parfois peuvent être de fait ajournés.