Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.640

21 dec 1855 [Lavagnac, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

M. de Cabrières peut lui fournir les règles de la Congrégation de Sainte-Croix. – A propos de diverses postulantes. – Il n’ira pas à Carcassonne. – Elle peut parler du projet de vente du terrain de l’Assomption.

Informations générales
  • T1-640
  • 591
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.640
  • Orig. ms. ACR, AD 1040; D'A., T.D. 21, n. 336, p. 185.
Informations détaillées
  • 1 ADORATION PERPETUELLE
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 PENSIONNAIRES
    1 POSTULAT
    1 REGLES DES RELIGIEUX
    1 ROYALISTES
    1 SUPERIEUR GENERAL
    1 VENTES DE TERRAINS
    2 ALZON, HENRI D'
    2 ARGILLIER, LEONTINE
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 COIRARD, MIRRA
    2 COMBIE, JULIETTE
    2 CONTE, AMELIE
    2 DU LIMBERT, HENRI-FRANCOIS
    2 LA BOUILLERIE, FRANCOIS DE
    2 LOUIS-PHILIPPE Ier
    2 ROUSSELIER, LUCIE
    2 VAILHE, SIMEON
    3 CARCASSONNE
    3 NARBONNE
    3 NIMES
    3 NIMES, CATHEDRALE
    3 PARIS
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 21 décembre 1855]. 21e anniversaire de mon ordination au diaconat
  • 21 dec 1855
  • [Lavagnac,
  • *Mme la sup[érieu]re g[énéra]le de l'Assomption*.
La lettre

Ma chère fille,

Je reçois à l’instant votre lettre du 18[2], voici ma réponse à vos questions:

1° Priez M. de Cabrières de prendre, sur la table de ma chambre, les règles des hommes de l’Association de Sainte-Croix. Celles des femmes sont sous clef et j’ai la clef ici. M. de Cabrières peut sans scrupule vous donner ce qu’il a. Je suis sûr de l’intention du supérieur général.

2° J’approuve mille fois l’idée de prendre d’abord Amélie Conte pour pensionnaire.

3° Léontine Argilier viendra, si Mlle Coirard la presse. Que ferez-vous de Mlle Coirard? Elle me semble furieusement rissolée. Mlle Rousselier ne sera guère bonne que pour l’adoration perpétuelle, mais son entrée fera un certain effet dans un certain public qu’il vous importe de gagner ici, le public ex-philippiste[3].

Je n’irai pas à Carcassonne[4]. Pouvez-vous m’attendre vers le 3 janvier? Absolument je puis aller vous voir vers le 29. Comme je vous l’écrivais hier soir, vous pouvez parler du projet de vendre le terrain de l’Assomption à l’homme d’affaires de mon père; il ne rêve que cela. Le préfet veut bâtir une nouvelle cathédrale et faire une place de l’ancienne. Il n’y a pas dans Nîmes de plus bel emplacement que l’Assomption.

Adieu, ma fille. Je viens de dire la messe pour vous, j’ai dit à Notre-Seigneur tout ce que je ne vous dis pas.

Mille choses à nos filles.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le P. d'Alzon avait été ordonné diacre le 20 décembre 1834. C'est à l'anniversaire exact de cette ordination que le P. Vailhé date cette lettre: 20 *décembre 1855.* Nous croyons devoir tenir compte de ce qu'il écrivait à Mlle Juliette Combié lui annonçant le mardi 18 décembre que, le vendredi suivant (21 décembre), il célébrerait la messe à l'anniversaire de son diaconat. - D'autre part, il fait allusion à la lettre écrite: <<Hier au soir', c'est-à-dire <> (20 décembre).
2. Exactement: votre lettre commencée le 17 et achevée le 18 au matin.
3. Favorable autrefois à la monarchie de juillet du roi Louis-Philippe.
4. Mère M.-Eugénie écrivait, le 17 décembre: <>.
Le 22 décembre, Mère M.-Eugénie précise ses intentions: <>.