Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.16

29 jan 1856 [Montpellier, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il lui envoie la note de l’abbé Soulas et lui donne des nouvelles de son frère qu’il vient de voir.

Informations générales
  • T2-016
  • 612
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.16
  • Orig.ms. ACR, AD 1053; D'A., T.D. 22, n. 349, p. 4.
Informations détaillées
  • 1 MALADIES
    2 DUQUESNAY, ALFRED
    2 MILLERET, EUGENE
    2 PERNET, ETIENNE
    2 SOULAS, ANDRE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 29 janvier 1856] (1).
  • 29 jan 1856
  • [Montpellier,
La lettre

Voici, ma chère fille, la note de M. Soulas. Peut-être n’en sera-t-on pas content, mais il préférait se charger de tout que de s’exposer à ce que sa congrégation naissante prît une direction en sens divers(2).

J’ai oublié de vous dire que j’ai vu M. votre frère(3). Il s’affaiblit tous les jours, il ne marche que sur des béquilles. On m’a donné des détails de santé qui prouvent que son estomac est perdu. Il se soigne lui-même, ne veut écouter personne. Je ne crois pas qu’il ait bien longtemps à vivre.

Adieu, ma fille. Je ne vais pas plus mal, mais pas mieux. Tout vôtre en Notre-Seigneur.

Notes et post-scriptum
1. La date: *2 janvier 56*, a été ajoutée par la destinataire.
2. Le 31 janvier, avant d'avoir reçu la note de l'abbé Soulas, Mère M.-Eugénie écrivait:"Présentement, M. Duquesnay jette ses vues sur des Augustines de Meaux. La maison deviendra tout à fait fille de la congrégation qui l'adoptera. Les Augustines auxquelles on pense sont d'anciennes hospitalières que la pauvreté et le renvoi d'un hôpital ont obligées, il y a un certain nombre d'années, à aller soigner les malades chez eux et qui prospèrent en cet état". Ayant reçu la note de M. Soulas, la Mère écrit le 2 février: "Je ne crois pas que dans ces termes on remette la fondation à la congrégation de M. Soulas." -La carence d'un service social d'assistance à domicile provoquait au XIXe siècle diverses initiatives, au sein desquelles trouvera sa raison d'être et son originalité la fondation, en 1865, par le P. Pernet, des Petites Soeurs de l'Assomption garde-malades des pauvres à domicile.
3. Son frère Eugène, pensionnaire de l'abbé Soulas et qui devait mourir en 1865.