Les droits de Dieu.

Si Dieu est par lui-même, il est le principe de tout. Tout remonte à lui.
S’il est le bien suprême, tout doit aspirer vers lui.
S’il est la perfection, tout doit l’imiter.
S’il est la vérité, tout doit le confesser.
S’il est la vie, tout doit vivre de lui.
S’il est la volonté, tout doit vouloir sa volonté.
S’il est l’amour, tout doit l’aimer.
S’il est la justice et la miséricorde, tout doit le craindre et se jeter dans ses bras.
S’il est la puissance, tout doit lui obéir.
S’il est le bonheur, tout doit ne chercher le bonheur qu’en lui.
Saint, saint, saint!

Plan d’une instruction de retraite, d’après les Ecrits Spirituels, p. 873.

(1) Le thème des droits de Dieu, opposé à celui révolutionnaire des droits de l’homme, est certainement l’un des plus prégnants de la pensée du P. d’Alzon, lequel n’hésitait pas à écrire: ĞEn face de tout ce qui a été fait au nom des droits de l’homme, je voudrais une association qui s’occupât de combattre pour les droits de Dieuğ.