Saint François de Sales, évêque de Genève et docteur de l’Eglise, Patron des journalistes.

Une méthode d’oraison est indispensable. Il y en a plusieurs, et je n’insiste pas beaucoup sur le choix. Cependant, peut-être sera-t-il bon que le Maître des novices propose la méthode de saint François de Sales, telle qu’elle est indiquée dans l’Introduction à la vie dévote. On peut et on doit faire quelquefois l’oraison devant les novices, afin de les initier aux réflexions dont il importe qu’ils se pénètrent. Quand au choix des méditations, j’espère pouvoir, d’ici à peu, vous en offrir pour chaque jour de l’année. D’ici là, je vous laisse libre dans le choix des sujets à méditer. Il y a, de plus, certains principes que doivent étudier ceux d’entre vous qui veulent non seulement faire oraison, mais plus tard y former les autres. Je me permettrais de vous indiquer deux auteurs: saint Jean de la Croix et saint François de Sales. Je n’exclus pas les autres, il sera bon de les consulter, mais les deux docteurs que j’indique sont canonisés. L’un appartient à un Ordre contemplatif, l’autre a vécu au milieu des travaux apostoliques, et a été en relation avec des chrétiens de toutes les classes. L’Eglise, en les plaçant tous deux sur les autels, nous garantit la pureté de leur doctrine.

Cinquième circulaire, d’après Ecrits Spirituels, p. 216.

(1) Le P. d’Alzon dont la famille était liée à la descendance du saint par les Roussy de Sales, apprécie aussi le fondateur de la Visitation pour son action à l’égard des protestants, pour son souci de mettre la vie spirituelle à la portée des laïcs et pour ses initiatives en faveur des moyens de communication sociale.