Saint Matthias, apôtre.

Jésus-Christ est monté au ciel; il a recommandé aux apôtres d’attendre à Jérusalem jusqu’à ce qu’ils fussent revêtus de la vertu d’en haut. Et en effet, après l’ascension du Sauveur dont ils viennent d’être les témoins, ils se sont réfugiés dans le Cénacle. Pierre y a pris la parole, il a proposé de combler le vide mystérieux des Douze fait par Judas. Mathias est élu à sa place. Les apôtres, avec les frères de Jésus, avec Marie, avec les saintes femmes, prient en commun; tout à coup, lorsque s’accomplissent les cinquante jours après la Pâque, cum complerentur dies Pentecostes, un vent violent se fait entendre. Dans la salle où tous sont réunis, l’Esprit de Dieu se manifeste extérieurement par des langues de feu, qui viennent se reposer sur la tête des disciples. Ils sont tous remplis du Saint-Esprit (1).

Le Pèlerin, 1879, 31 mai, p. 342.

(1) Ce commentaire d’homélie donné par le P. d’Alzon dans Le Pèlerin commence par une simple paraphrase du récit de Pentecôte selon Ac 2 précédé par celui de l’élection de Matthias en remplacement de Judas: Ac 1, 15-26. Le P. d’Alzon écrit ‘Mathias’ pour Matthias.