- DR03_044
- 1208
- DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.44
- Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 35, n. 12, p. 29.
- 1 SEVERITE
1 VERTU D'OBEISSANCE
2 BOLZE, MARIE DE L'ANNONCIATION
2 BOLZE, MARIE-GERTRUDE
2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
2 SAINT-JULIEN, MARIE-GONZAGUE
3 AUTEUIL
3 NIMES - A Soeur Marie-Catherine Combié
- COMBIE_MARIE-Catherine ra
- [Nîmes, le 18 ou 19 mars 1859](1).
- 18 mar 1859
- Nîmes
Voici, ma chère fille, une lettre pour Soeur Marie-Gertrude. Je suis très mécontent d’elle et je crains de lui écrire trop fort. Il faudrait que vous ou notre Mère lisiez ma réponse; vous la cachetteriez ensuite, si vous croyez que la lui remettre sans cachet lui ferait de la peine. Je m’en rapporte à vous. Mon opinion est que, si elle n’accepte pas d’être menée un peu rondement, il faut vous en débarrasser. Cette espèce de filles fait beaucoup de mal(2). Pour moi, je ne la tolérerais pas, si elle ne prend pas son parti de marcher droit. Je vous adresse ces quelques lignes pour ne pas fatiguer notre Mère à qui j’ai écrit tout à l’heure par Soeur Marie-Gonzague.
Adieu, ma chère fille. Tout vôtre en Notre-Seigneur.
E.D'ALZON.2. Le 17 mars, Mère M.-Eugénie écrivait que "Louise [Soeur M.-Gertrude] a accepté d'aller à Nîmes; si elle cède tout à fait, nous n'en serons pas fâchées. La mère donnerait peut-être Hélène pour Louise; mais c'est une pensée que nous ne pouvons laisser voir, ni vous non plus. [...] Laissons faire la Providence, mais ne soutenez pas trop Louise, c'est un noviciat mal fait et à recommencer: aura-t-elle jamais le courage de le faire de manière à satisfaire?"