DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 22

23 feb 1864 Nîmes GUIZARD Louis

L’abbé Barre est assez content de vous. – Merci pour votre compte rendu. – Un homme qui a été en Bulgarie devrait se jeter à corps perdu dans l’oeuvre des Ecoles d’Orient. – Suggestion pour un nouveau voyage en Orient en sa compagnie. – Pégat.

Informations générales
  • DR05_022
  • 2163
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 22
  • Orig.ms. ACR, AP 196; D'A., T.D. 40, n. 3, p. 413.
Informations détaillées
  • 1 CONFESSION SACRAMENTELLE
    1 VENTES DE TERRAINS
    2 BARRE, LOUIS
    2 GUIZARD
    2 PEGAT, GEORGES
    3 ALEXANDRIE, EGYPTE
    3 BELGRADE
    3 BUDAPEST
    3 BULGARIE
    3 CONSTANTINOPLE
    3 JERUSALEM
    3 LIBAN
    3 MARSEILLE
    3 MILAN
    3 MONTPELLIER
    3 PHILIPPOPOLI
    3 ROME
    3 VENISE
    3 VIGAN, LE
  • A MONSIEUR LOUIS GUIZARD
  • GUIZARD Louis
  • Nîmes, le 23 février 1864.
  • 23 feb 1864
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Mon bien cher ami,

J’aurais voulu vous voir, à mon passage à Montpellier, il y a quelques jours. J’ai parlé de vous à l’abbé Barre, qui m’a dit être assez content de votre individu; ce qui m’a fait un grand plaisir.

Merci du compte rendu que vous me donnez de vos faits et gestes. Je vois avec bonheur que vous n’êtes pas trop mauvais sujet. Toutefois, si vous vous confessiez un peu plus souvent, vous ne feriez pas plus mal pour cela. Un homme, qui a été en Bulgarie, devrait se jeter à corps perdu dans l’oeuvre des Ecoles d’Orient. Tâchez donc de me faire quelque chose de cette espèce à Montpellier.

Si j’avais vendu une terre au Vigan, je prendrais 10.000 francs vaillants avec moi; je vous dirais: demandez-en 5.000 à votre père et partons pour Alexandrie, Jérusalem, le Liban, Constantinople, Philippopoli, Belgrade, Pesth, Venise, Milan, Rome et Marseille. Mais j’ai peur de n’avoir pas mes 10.000 francs avant Pâques. Alors ce serait trop tard pour Jérusalem. Enfin, à la garde de Dieu.

Si vous voyez Pégat(1), dites-lui qu’il est un vilain de ne venir jamais me voir. Adieu, mon cher enfant. Ayez le sens commun et soyez bon.

Tout vôtre.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Georges Pégat, de Montpellier, ancien élève de l'Assomption (1850-1858).