DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 154

30 sep 1864 Lamalou BAILLY_VINCENT de Paul aa

Ligne de conduite à suivre avec le Fr. Joseph qui veut partir. – Le tailleur et les autres ouvriers.

Informations générales
  • DR05_154
  • 2336
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 154
  • Orig.ms. ACR, AG 105; D'A., T.D. 27, n. 105, p. 94.
Informations détaillées
  • 1 CHAPELET
    1 COLERE
    1 CRUCIFIX
    1 DEPARTS DE RELIGIEUX
    1 ENFANTS
    1 ENFER
    1 FOI BASE DE L'OBEISSANCE
    1 HABIT RELIGIEUX
    1 INTELLIGENCE
    1 OUVRIER
    1 PORTEMENT DE LA CROIX PAR LE CHRETIEN
    1 PROFESSIONS
    1 RESSOURCES FINANCIERES
    1 SANTE
    1 VERTU DE FORCE
    1 VOEUX DE RELIGION
    2 ABDOU
    2 ABDOU, JOSEPH
    2 ABDOU, PHILIPPE
    2 FAUCHEZ, MARGUERITE
    3 ROME
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • Lamalou, le 30 sept[embre] 1864.
  • 30 sep 1864
  • Lamalou
La lettre

Mon bien cher ami,

Je crois que le meilleur est de ne faire faire aucun habit au Fr. Joseph. S’il veut partir, qu’il écrive à son frère de lui envoyer de l’argent. Vous feriez bien d’écrire à son père. Quant aux voeux, c’est son affaire; qu’il s’adresse à Rome. Il y a de très graves motifs pour qu’il parte, mais le meilleur est de prévenir son frère et de ne pas lui donner un sou. Si vous le laissez se calmer, vous le verrez se changer peu à peu. J’approuve la croix, le chapelet et le bonnet(1).

Les Orientaux sont sur une foule de points de très grands enfants; c’est ce dont on ne tient pas assez compte. S’il veut partir, qu’il parte. Mais comme il a une grande foi, si vous lui aviez parlé de l’enfer, vous en eussiez fait ce que vous auriez voulu. Le pauvre enfant a peu de moyens, peu de santé, peu d’énergie et tant d’autres peu qu’il est difficile de le regretter beaucoup.

Quant au tailleur(2) et autres ouvriers, il faudrait leur signifier qu’ils ne doivent rien faire sans autorisation supérieure. Adieu, très cher. Mille fois vôtre, et merci de ce que vous m’écrivez.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Que le P. Bailly proposait pour Marguerite Fauchez.
2. Que le Fr. Joseph avait fait venir.