- DR08_474
- 4140
- DERAEDT, Lettres, vol.8 , p. 474
- Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 417; D'A., T.D.30, n.337, pp.161-162; QUENARD, pp.194-195.
- 1 AMITIE
1 APOSTOLAT
1 FAMILLE
1 GUERISON
1 JOIE
1 MALADIES
1 NOTRE-SEIGNEUR
1 PATERNITE SPIRITUELLE
1 PATIENCE
1 SOINS AUX MALADES
2 BAILLY, EMMANUEL
2 CHABERT, LOUISE
2 CORRENSON, CHARLES-LOUIS
2 THERESE, SAINTE - A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
- CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
- Rome, 11 juillet [18]70.
- 11 jul 1870
- Rome
- *Mère Emmanuel-Marie de la Compassion.*
Ma fille chérie,
Je suis tout à la joie que m’a causée hier votre disposition, si M. votre père vous propose de vous reprendre, de résister(1). Croyez- moi, travaillons ensemble. Je ne veux avoir besoin de personne et il me semble pourtant que N.S. veut que j’aie besoin de vous. Il me semble qu’étant ce que vous êtes, cette pensée: « Mon Père a besoin de moi », doit vous faire du bien. Soignez-vous, je vous en conjure, guérissez-vous(2). Votre longue maladie peut être une crise très heureuse. Sainte Thérèse en a eu comme cela. Laissons faire Notre-Seigneur et consacrons-nous à son oeuvre; il y a de bien belles choses à faire. On parle toujours de dimanche pour partir, mais nous avons assez attendu pour que notre patience aille quarante-huit heures au-delà, s’il le faut.
Adieu, ma fille. Je fonds littéralement, je ne sais plus ce que je deviens. Enfin, tout vôtre avec mon inexprimable tendresse.
E.D'ALZON.2. A ce moment Mère Emmanuel-M. était à nouveau alitée. "Quelques petits désagréments arrivés à cause de Sr Louise de Gonzague doivent être la cause de cette fatigue" (E. Bailly, 12 juillet).