DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 336

12 nov 1874 Nîmes BAILLY_VINCENT de Paul aa

Bichery – La première éducation – Mlle Harmel – Le P. Hippolyte – Le P. Brun.

Informations générales
  • DR10_336
  • 5133
  • DERAEDT, Lettres, vol.10 , p. 336
  • Orig.ms. ACR, AH 43; D'A., T.D.28, n.393, p.31.
Informations détaillées
  • 1 ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
    1 NOMINATIONS
    1 OBLATES
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 BICHERY
    2 BRUN, HENRI
    2 HARMEL, ANNA
    2 JOULE, JEAN-MARIE
    2 MARTIN, VITAL
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 ESPEROU, L'
    3 LOURDES
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • Nîmes, le 12 nov[embre] 1874.
  • 12 nov 1874
  • Nîmes
La lettre

Cher ami,

Je suis écrasé de demandes de M. Bichery. Ne pourriez-vous pas savoir pourquoi il est traité si sévèrement par l’archevêché? Je croyais vous avoir prié de vous en informer. Je vous remercie de ce que vous me dites sur le défaut de première éducation. Vous ferez bien d’en dire un mot, toutes les fois que vous en aurez l’occasion. Nous avons une grosse lacune sur cette matière.

Je ne reviens plus sur Mlle Harmel, mais croyez que je ne vous en aurais pas parlé, si je n’avais trouvé dans votre langage à Lourdes une nuance et même une couleur tout autre que celle que je trouve dans votre lettre. Mais ne revenons pas là-dessus. Quand vous aurez l’intention de me dire: « Si j’étais plus content des Oblates, je leur procu[re]rais un sujet », vous saurez qu’autant vaut ne rien dire.

Vous devez avoir reçu le P. Hippolyte. Le P. Jean-Marie m’écrit sur son départ une lettre navrante et navrée. Voilà deux nuits qu’il ne dort pas. Le P. Vital nous arrive. Hélas! qu’en ferons-nous?

Je reviens à Bichery. Si vous croyez sérieusement pouvoir en faire un religieux, envoyez-le. Quant au P. Brun, pourquoi ne serait-il pas capable? Il lui manque bien des choses. Mais qui mieux que lui montera à l’Espérou, et, se renfermant dans la maison, nous fera tomber les oeuvres du P. Hippolyte, qui ont tant offusqué des gens incapables d’en faire la centième partie?

Adieu, cher ami. Des visites m’ont arrêté dans ma correspondance.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum