- PC-047
- CONSTITUTIONS DE 1855
- Livre Premier -- REGLES COMMUNES
Chapitre 4ème QUESTIONS A FAIRE A CELUI QUI SE PRESENTE POUR ETRE RELIGIEUX - Sage et Touveneraud, PREMIERES CONSTITUTIONS 1855-1865
- 1 AMOUR DU CHRIST A L'ASSOMPTION
1 AMOUR FRATERNEL
1 ASCESE
1 CRITERES D'ADMISSION AU NOVICIAT
1 CRITERES D'ADMISSION AU POSTULAT
1 FORMATION A LA VIE RELIGIEUSE
1 PRATIQUE DE LA PAUVRETE
1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
1 SALUT DES AMES
1 SURVEILLANCE PAR LE SUPERIEUR
1 VERTU D'OBEISSANCE
1 VIE DE SACRIFICE
1 VIE SPIRITUELLE - 1855
[1] Lorsqu’une personne désirant de travailler à sa perfection, se présentera pour faire partie de notre famille, on lui adressera les questions suivantes:
1° S’il n’a pas été hérétique d’origine.
2° S’il n’a pas professé des doctrines condamnées ou contraires à la foi-.
3° S’il est légitime.
4° S’il n’a point encouru de condamnations judiciaires.
5° S’il n’a point de dettes.
6° Si, parmi les siens, personne n’a reçu de flétrissures.
7° S’il est d’une bonne santé.
8° Si, dans sa famille, personne n’est sujet à l’aliénation mentale, ou si lui-même il n’y a pas été sujet.
9° S’il n’est point marié. 10° Si sa famille n’a pas besoin de lui pour subsister. 11° Quelle est sa vie passée; depuis quel temps il songe à la vie religieuse et quel motif le pousse vers nous. 12° S’il est résolu à faire le sacrifice absolu de sa volonté.
[2] Ce sera à la prudence des Supérieurs à juger lesquels des motifs ci-dessus énoncés doivent faire exclure celui qui demandera à être admis parmi nous, selon leur gravité ou leur nombre.
[3] Il faut surtout faire observer qu’en venant parmi nous, on doit absolument être résolu à se donner à Dieu par la plus complète obéissance et dépendance, et être prêt à le servir dans tel emploi qui sera désigné, dès que la voix du Supérieur aura parlé.
[4] On dépouillera le postulant de la jouissance de tout ce qu’il peut posséder, ne lui laissant que l’usage de ses vêtements; et encore, devra-t-il être prêt à s’en dépouiller pour en porter d’autres si on l’exige de lui.
[5] On recommande aux novices de faire bon marché de leur corps et de leur santé; [6] mais il sera nécessaire, à cause même de l’indifférence qu’ils devront avoir sur ce point, qu’on les surveille de très près, de peur que, par un zèle excessif, ils ne ruinent leurs forces avant le temps.
[7] Tout en les traitant avec une certaine rigueur, on leur témoignera une sincère affection, qui les disposera à s’ouvrir à leur Maître et à s’attacher à la Société dans laquelle ils doivent passer leur vie; [8] de façon qu’ayant par ce côté du moins, la paix de l’âme, ils tendent, avec une plus grande ferveur, à tout ce qui concerne leur propre sanctification et celle du prochain dans l’amour de Notre-Seigneur Jésus-Christ.