- PC-066
- CONSTITUTIONS DE 1855
- Livre Premier -- REGLES COMMUNES
Chapitre 14ème DE LA MORTIFICATION - Sage et Touveneraud, PREMIERES CONSTITUTIONS 1855-1865
- 1 DETACHEMENT
1 ESPRIT DE L'ASSOMPTION
1 JEUNE CORPOREL
1 MORTIFICATION
1 OUBLI DE SOI
1 PENITENCES
1 SANTE
1 VOCATION - 1855
[1] Les religieux devront savoir qu’en entrant dans la Congrégation, ils ont fait à Dieu le sacrifice de leur vie. [2] Cette vie ne leur appartient plus; il doit donc peu leur importer qu’elle soit longue ou qu’elle soit courte, pourvu qu’elle soit employée dans le but voulu de Dieu.
[3] Dès lors, nul prétexte de santé ne sera admis pour ne pas faire ce qui sera commandé; comme aussi, dès qu’il leur sera ordonné de se soigner, ils devront obéir pour faire ce qui est le plus agréable à Dieu.[4] Le religieux est un soldat qui doit combattre ou se reposer sous les armes, selon que la voix de son chef le lui impose. [5]Il doit toujours avoir devant les yeux le terme de sa vocation, qui est la victoire sur le monde, sur lui-même et la manifestation de Jésus crucifié.
[6] Pour arriver au triomphe sur lui-même, la pénitence lui est nécessaire; [7] mais elle doit être conforme à l’esprit de son Institut. [8] Elle consiste surtout dans la pauvreté, la prière, l’étude, la patience dans les bonnes oeuvres, le support du prochain et la régularité. [9] Les jeûnes et les autres austérités ne lui seront pas aussi nécessaires que dans d’autres religions, parce qu’il doit affaiblir son corps dans les oeuvres destinées au salut des âmes.
[10] Un des motifs qui nous portera à pratiquer quelques pénitences extraordinaires, sera d’obtenir soit le succès de nos bonnes oeuvres, soit la conversion des pécheurs, soit la réparation des scandales qui affligent l’Eglise; [11] et c’est pour nous y exciter que nous méditerons souvent sur la passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ.