- PC-072
- CONSTITUTIONS DE 1855
- Livre Premier -- REGLES COMMUNES
Chapitre 18ème DES RELATIONS EXTERIEURES - Sage et Touveneraud, PREMIERES CONSTITUTIONS 1855-1865
- 1 BON EXEMPLE
1 CLERGE SECULIER
1 FIDELITE A L'ESPRIT DE LA REGLE
1 IMITATION DE JESUS CHRIST
1 PRUDENCE
1 SUPERIEURS ASSOMPTIONNISTES
1 SURVEILLANCE PAR LE SUPERIEUR
1 TENUE RELIGIEUSE
1 VERTUS RELIGIEUSES - 1855
[1] Que dans toute relation extérieure, nos Frères se représentent l’édification qu’ils peuvent procurer, et le scandale dont ils peuvent être cause, si en toute chose ils ne se comportent pas comme de vrais religieux.
[2] Ils éviteront avec soin tout ce qui pourrait être une source de rivalité avec le clergé séculier, s’appliquant à ne faire, dans ces circonstances, que ce à quoi ils ont été expressément invités. [3] La prudence des Supérieurs est très rigoureusement chargée de veiller avec soin au maintien de ce point très capital de la Règle.
[4] Nous ne nous mêlerons point de procès ou d’affaires de famille, sinon quand il y aura un motif évident de penser que nous pouvons éviter un grand mal ou procurer un très grand bien;[5] mais il importe de ne pas se faire illusion sur cet article très délicat.
[5] Nous ne nous mêlerons d’aucune bonne oeuvre sans la permission des Supérieurs particuliers ou généraux, qu’il faudra consulter sur l’importance de l’oeuvre. [6] Les religieux ne recevront pas de visites;[7] ils ne sortiront jamais sans permission. [8] Les lettres ne seront écrites ou reçues qu’avec une autorisation du Supérieur. [9] On ne mangera pas hors de la maison sans permission.
[10] Que tout soit modeste dans la tenue des religieux; dans leurs habits, dans leur mobilier, que tout y soit propre et décent; [11] que la modestie se fasse sentir surtout dans leurs rapports avec le prochain; [12] qu’ils se souviennent que la modestie les montre aux hommes comme maîtres d’eux-mêmes, des copies vivantes de Jésus-Christ, et fait de leur tenue une prédication vivante, plus efficace souvent que celle des discours.