CONSTITUTIONS DE 1855 – Sage et Touveneraud, PREMIERES CONSTITUTIONS 1855-1865

Informations générales
  • PC-080
  • CONSTITUTIONS DE 1855
  • Livre Premier -- REGLES COMMUNES
    Chapitre 24ème DES INFIRMES
  • Sage et Touveneraud, PREMIERES CONSTITUTIONS 1855-1865
Informations détaillées
  • 1 AMOUR DES AISES
    1 AMOUR FRATERNEL
    1 HANDICAPS
    1 MALADES
    1 SACREMENT DE PENITENCE
    1 VOEU D'OBEISSANCE
    1 VOEU DE CHASTETE
    1 VOEU DE PAUVRETE
  • 1855
La lettre

[1] Nous aurons la plus tendre charité pour les membres malades de notre Congrégation. [2] On leur prodiguera tous les soins que comporte la pauvreté évangélique; et on les aimera d’autant plus qu’ils ont, dans leur état de faiblesse, et de souffrance, un point de ressemblance avec Notre-Seigneur. [3] Et si la maison dans laquelle ils se trouvent avait peu de ressources, il vaudrait mieux que les religieux bien portants se privassent du nécessaire, afin que les religieux malades eussent même ce qui, en temps de santé, serait pour eux du superflu.

[4] On s’appliquera surtout à leur fournir tous les moyens de se sanctifier, soit par des conversations pieuses, soit par de bonnes lectures;[5] et s’ils sont en danger, on mettra toute la charité et toute la prudence possible à les aider à paraître devant Dieu.

[6]Les malades, de leur côté, s’appliqueront à ne point être trop exigeants; [7] ils pratiqueront l’obéissance en se soumettant rondement à ce qui leur sera prescrit; [8] la chasteté, en ne blessant en rien les règles de la modestie; [9] la pauvreté, en ne réclamant que ce qui convient à des pauvres. [10] la charité, par la bonne édification qu’ils répandront en acceptant, avec patience et douceur,les maladies et les remèdes. [11] Ils se souviendront qu’un très grand nombre de saints ont su faire de leur lit de douleur une chaire féconde en conversion.

[12] Et comme l’ennemi du salut attaque surtout l’âme religieuse dans les derniers moments, les religieux malades auront soin de mettre leur conscience en ordre, aussitôt qu’ils auront gardé le lit pendant 24 heures.

[13] Il y aura, autant que possible, une infirmerie dans toutes nos maisons,afin que les religieux malades puissent être soignés en observant toujours la régularité, et afin que les adoucissements, qui leur sont accordés, ne tournent pas en habitude, quand ils auront recouvré la santé.

Notes et post-scriptum
Ch. 24. 1. V.G., T.64: les membres *souffrants* de notre Congrégation. 2. V.G., T.64: que comporte la pauvreté *religieuse.* 3. T.64: dans laquelle ils se trouv*eraient*. 6. T.64: à ne point être exigeants *(trop,* supprimé). 13. T.64: qui leur sont *nécessaires.*